À 62 ans, Claude Askolovitch est un journaliste de renom. Passé par divers journaux et magazines tels Marianne ou le Nouvel Observateur, il a également été grand reporter et présente actuellement la revue de presse dans la matinale de France Inter chaque jour de la semaine. Il est en parallèle chroniqueur depuis 2013 pour l'émission 28 minutes sur Arte.
Côté vie privée, Claude Askolovitch a aussi vécu plus expériences, malheureusement pas toutes joyeuses. Avec sa première femme Valérie Atlan, il a accueilli une fille et un garçon, Camille (32 ans) et Théo (29 ans). Mais tout n'a pas été rose. Au contraire, le journaliste a connu des périodes sombres. Notamment lorsqu'il y a sept ans, on a diagnostiqué à son fils un cancer des testicules. À l'époque, ce dernier n'était âgé que de 22 ans.
Théo, jeune comédien, en a justement fait le coeur de son spectacle appelé 66 jours, écrit pendant le confinement. Il y évoque ses souvenirs à l'hôpital, ses séances de chimiothérapie et s'y confie sur la peur de mourir qu'il a pu éprouver. Et à l'époque, ce fut un énorme coup dur pour son célèbre papa, lequel avait bien du mal à rassurer son enfant. De quoi créer quelques tensions comme se souvient Théo lors d'une interview croisée à ses côtés pour Gala (parue ce jeudi 19 décembre). "J'ai eu du mal à supporter son angoisse, qui était presque plus forte que la mienne. Il parlait au médecin à ma place et, en bon juif ashkénaze, minimisait lorsque ce dernier nous annonçait une bonne nouvelle. Il rétorquait 'Attendons de voir si ça va vraiment mieux'. Je lui hurlais dessus, et lui demandais de partir de l'hôpital mais je savais qu'il resterait", a partagé le jeune homme.
Il faut dire que Claude Askolovitch connaît malheureusement bien la maladie et comment celle-ci peut se terminer. Sa femme Valérie Atlan, mère de ses enfants, est décédée en 2009 à 44 ans, "emportée en quelques heures par une tumeur de la surrénale (un phéochromocytome)", précisent nos confrères. "Je vivais dans la réminiscence de ces instants", avoue Claude Askolovitch pour justifier ses craintes vis-à-vis de Théo, qui quant à lui était plus serein, certain d'avoir déjà vécu le pire avec la mort de sa maman lorsqu'il n'avait que 14 ans. "Je ne considère pas le cancer comme une étape si dure que ça dans ma vie. Contrairement à la disparition de ma mère", a-t-il fait savoir.
La vie a en tout cas fini par l'emporter sur la maladie et même la mort puisque Claude Askolovitch a réussi à retrouver l'amour, auprès de Nolwenn Le Blevennec, journaliste française, rédactrice en chef à L'Obs, et écrivaine aux éditions Gallimard. Avec elle, il a eu deux autres enfants. "Cela a été rapide. Aujourd'hui, notre famille recomposée et baroque fonctionne mais cela n'a pas été facile pour mes aînés. Théo m'en a voulu d'être heureux, de lui imposer ma nouvelle vie. C'était difficile pour moi de voir que quelque chose s'était éteint dans son regard", a déclaré le journaliste qui partage néanmoins aujourd'hui une belle relation avec son fils.