C'est ce qu'on appelle une histoire pour le moins rocambolesque. Si elle prête à sourire en apparence, c'est parce qu'heureusement, les méfaits de l'escroc en question n'ont pas eu de conséquences gravissimes sur leurs victimes.
En première ligne se trouve Brigitte Bardot. Durant l'été dernier, elle embauche un serrurier pour quelques travaux d'entretien dans la Madrague, sa célèbre propriété. L'homme, dont on découvrira qu'il s'était évadé de la prison des Baumettes à Marseille quelques jours à peine avant d'être embauché, va alors enregistrer plusieurs vidéos et photographies à l'insu de la star. L'idée est simple : récupérer un maximum d'images dans le but de les revendre à des magazines people. "Mme Bardot se rappelle bien de lui", explique-t-on dans l'entourage de l'actrice au Parisien.
Au total, ce sont 45 images et 15 vidéos d'elle qui seront retrouvées sur une clé USB. Des dossiers qu'il a bien tenté de vendre à plusieurs magazines qui, tous, les refuseront. "Qu'ils en soient remerciés, murmure-t-on du côté de chez Brigitte Bardot. C'est tout à leur honneur, d'autant que, comme vous pouvez l'imaginer, ces images et vidéos volées n'étaient pas forcément à l'avantage de Mme Bardot." Si on a frôlé le scandale médiatique, ce ne sont pas lesdits fichiers qui ont permis de filer l'escroc et de l'arrêter. L'homme s'est fait prendre à Paris mi-décembre, avec sa femme, alors qu'il venait de commettre une autre escroquerie surprenante.
L'homme s'était intéressé à l'une des boutiques parisiennes de la marque Jacquie et Michel, fameux site français classé X qui génère quelque 10 millions d'euros annuels. Sa femme et lui se font passer pour le fils de Brigitte Bardot (décidément) et la soeur de Jean-Roch. Ensemble, ils vont réussir à sympathiser avec la gérante de cette boutique située dans le 15e arrondissement et lui soutirer pas moins de 4000 euros. Comment ? En prétextant avoir l'opportunité de vendre un coffre-fort à Serge Dassault. Mais il manque 4000 euros de mise de départ afin de pouvoir acheter le coffre en question, raconte Le Parisien. "J'ai perdu gros dans cette affaire. J'ai surtout ressenti un véritable sentiment de trahison", racontera la gérante.
Bien qu'ils clament leur innocence, l'escroc et sa complice ont été déférés fin décembre. En cavale depuis le mois de juillet, l'homme a donc été replacé en détention.