Brigitte Macron était rayonnante ce 18 novembre 2021 au côté du Premier ministre Jean Castex pour le DuoDay, associant pour une journée les personnes handicapées et travailleurs valides à l'établissement médico-social "ESAT Bastille - Les ailes déployées" à Paris. Aux côtés de huit ministres tels qu'Elisabeth Borne ministre du Travail, Adrien Taquet, secrétaire d'Etat en charge de l'enfance, Roxanna Maracineanu, ministre en charge des sports, Elisabeth Moreno, ministre en charge de l'égalite entre les femmes et les hommes et Sarah El Hairy, secrétaire d'Etat en charge de la jeunesse, ils ont déjeuné au restaurant "la Cour du Faubourg" qui emploie des personnes handicapées en milieu protégé.
L'objectif de cette journée est de "valoriser les initiatives des entreprises et de l'Etat employeur pour intégrer le plus massivement possible les personnes en situation de handicap dans l'emploi", a souligné l'entourage de Jean Castex. Le Premier ministre Jean Castex est lui accompagné par Kévin, 25 ans, un jeune demandeur d'emploi porteur d'autisme. Le chef du gouvernement et son "filleul" qui cherche un emploi de comptable ont d'abord visité l'usine Guerlain de Chartres, qui emploie plusieurs salariés handicapés. L'épouse d'Emmanuel Macron a parrainé elle Lucas, sportif handisport. Pour cette quatrième édition du "DuoDay", organisée dans le cadre de la Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées (SEEPH), quelque 29 000 offres de "duos" ont été recensées, pour 28 000 demandes.
Cette action de la première dame engagée fait écho à l'une de ses fonctions, s'occuper du LIVE, l'institut pour des vocations pour l'Emploi. Ce même jour, Brigitte Macron a également assuré une autre de ses missions, celle de la lutte contre le harcèlement scolaire. Ce jeudi était la journée internationale dédiée à cette cause : Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, et elle se sont rendus au collège Modigliani à Paris pour lancer la campagne "Non au harcèlement" 2021 -2022 dont la thématique cette année est axée sur les réseaux sociaux, l'entraide entre élèves et la bienveillance.
Devant la presse, le ministre a été interrogé sur la polémique qui agite les défenseurs de la langue française de tous bords et la sphère politique : l'introduction dans le dictionnaire du pronom "iel". "On ne doit pas triturer la langue française, quelles que soient les causes", a-t-il déclaré. L'ancienne professeure de lettres passionnée de culture et d'histoire qu'est Brigitte Macron a ajouté, sans langue de bois comme à son habitude : "Il y a deux pronoms : il et elle. La langue est si belle. Et deux pronoms, c'est bien."
Dans un communiqué publié sur le site internet du Robert, son directeur général, Charles Bimbenet, s'était défendu de tout militantisme, rappelant que "la mission du Robert est d'observer l'évolution d'une langue française en mouvement, diverse, et d'en rendre compte".