La culture, une nouvelle fois mise à mal par la crise sanitaire. Alors que la propagation du Covid-19 a forcé Emmanuel Macron a annoncé un tant redouté reconfinement du pays suite à l'échec du décrié couvre-feu, toute une industrie fait grise mine. Les acteurs, chanteurs, humoristes... tous vont une nouvelle fois devoir attendre avant de retrouver le public.
Sur Instagram, où elle est très active et très suivie avec pas moins de 2,2 millions d'abonnés, Camille Lellouche a posté une vidéo mercredi 28 octobre dans la foulée du discours présidentiel. Et la jeune femme de 34 ans en a gros mais alors gros sur la patate. Faisant semblant de faire une dictée, elle a partagé avec ses fans un texte qui en dit long sur son état d'exaspération. "Nous écoutâmes le discours de monsieur le président ce soir et nous fûmes surpris quand nous voyâmes qu'il ne parlûtes pas des humoristes, chanteurs, techniciens, régisseurs, musiciens (...) Nous nous rendâmes compte une fois de plus que nous nous faisâmes enculâtes bien fort. Il nous chialâtes dessus, une fois, maintenant deux, et pourquoi pas trois ? Il jurâte de nous respecter, et au final, nous nous faisâmes encore niquer !", a ainsi clamé Camille Lellouche.
Ce n'est pas la première fois que l'artiste, passée par The Voice et Quotidien mais que l'on entend aussi en duo avec Grand Corps Malade sur la chanson Mais je t'aime, tacle le gouvernement pour le manque de respect et de soutien à la culture. "On est très très très en colère, et moi, je parle au nom de tous les artistes, je pense qu'on sera d'accord avec moi. C'est vrai qu'on est dans un truc où on a le Puy du Fou qui fait 9000 personnes... Peut-être qu'on va faire un spectacle là-bas, sans masque, mais avec déguisement", avait ainsi déclaré Camille Lellouche en septembre, dans l'émission Clique.
Le monde de la culture peut cependant compter sur un soutien de taille, l'influent homme d'affaires Marc Ladreit de Lacharrière. Ce dernier souhaite lui aussi ardemment que les artistes puissent très vite retravailler. La balle est dans le camp de la ministre Roselyne Bachelot, qui ne s'attendait pas à une telle situation en acceptant de revenir en politique...