De retour dans les bacs avec son album de reprises French Touch (disponible le 6 octobre), Carla Bruni s'est confiée cette semaine dans les pages du JDD pour parler de sa carrière musicale, reflétant ses années dans le milieu de mannequinat mais aussi sa vie passée à l'Elysée.
Selon elle, "rien n'est comparable" entre le fait d'avoir été top model, première dame et le fait d'être chanteuse, toutes ces expériences lui ayant apporté à chaque fois quelque chose de différent. "J'ai eu la chance de faire des rencontres incroyables, comme Nelson Mandela, quand mon mari était chef d'Etat. Mais je n'ai jamais arrêté la musique, même quand j'étais première dame. Il m'était difficile de me produire sur scène mais je pouvais écrire. (...) La politique, c'est très féroce. Je l'ai appris à mes dépens. En France, on m'y ramène toujours", a-t-elle déclaré.
Si elle a su trouver sa place dans cet univers impitoyable, en témoignent ses années réussies dans son rôle de première dame, Carla Bruni a donc patiemment attendu la fin du mandat de Nicolas Sarkozy pour repartir sur les routes et renouer avec la scène. Lors de sa tournée en 2013, la maman de Giulia (5 ans) et Aurélien (16 ans) avait découvert une ambiance très électrique lors de ses concerts, une atmosphère liée à la présence de son époux, son premier soutien lors de ses performances. "Au début, c'était assez tranquille puis il y a eu la présidence de l'UMP et ses suites. Mon mari suscite des réactions assez fortes. Le mois dernier, il m'a accompagnée au concert de soutien aux Antilles au Casino de Paris. J'étais sur scène, lui est resté dans les coulisses. Sinon, dès qu'il est dans la salle, c'est des selfies à profusion. Les gens ont un rapport très affectif avec lui, même quand ils tiennent à lui exprimer leur désaccord", a-t-elle poursuivi.
Carla Bruni a achevé son interview en évoquant l'influence de Nicolas Sarkozy, qui la conseille régulièrement dans ses projets, et vice versa. "On travaille chacun de notre côté. L'un sans l'autre, l'un avec l'autre, l'un pour l'autre (...). Je discute avec mon mari, mais il me laisse globalement faire mon travail. S'il me donne son avis, j'en tiens compte. Il a une bonne oreille et assez bon goût", a-t-elle conclu.