L'élégante Carla, 43 ans et enceinte de huit mois, a répondu aux questions de Madame Figaro, en kiosques samedi 1er octobre. La première Dame de France, qui attend son deuxième enfant - elle est déjà maman d'Aurélien, 10 ans (eu avec Raphaël Enthoven) -, a été suivie par le magazine lors d'un meeting organisé à la Galerie Nikki Diana Marquardt pour soutenir les lauréats de sa Fondation, qui présentaient leurs oeuvres au public. Cette visite, du côté de la Place des Vosges... non loin de chez DSK, date d'il y a environ quinze jours, un peu avant son apparition à l'Elysée à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine.
Entourée de quinze élèves âgés de 21 à 26 ans et ayant bénéficié de la bourse d'échange franco-américaine mise en place début 2010 par son initiative, l'ex-mannequin devenu chanteuse a confié sa satisfaction de venir en aide aux jeunes passionnés et de mettre en lumière ses projets axés sur la création et l'éducation. Depuis le lancement, il y a deux ans, plus de 7 millions d'euros de fonds ont été levés, 2,5 millions d'euros d'aides ont été distribués, 900 élèves accompagnés, et 170 ont pu bénéficier d'une bourse.
Elle qui a toujours été sensible aux difficultés d'autrui a évoqué la multiplication de ses compétences, et la transition d'auteure-compositrice à first lady engagée. "L'interférence majeure dans mon travail a surtout été la naissance de mon premier enfant. La maternité n'est pas forcément favorable à la création artistique. Je pense qu'il est plus facile pour un homme d'être artiste. Partir 150 jours par an en tournée et laisser mon fils, ça, je n'ai jamais pu le faire. J'ai voulu pour lui une vie plus régulière."
Concernant les mois chargés à venir - son accouchement aura lieu selon nos informations au milieu du mois d'octobre, son mari entrera en campagne électorale et elle poursuivra ses actions au sein de sa Fondation -, rien ne l'effraie : "En tant qu'épouse de Nicolas Sarkozy, je suis très aidée, je n'ai pas une vie difficile, je ne suis pas soumise au congé maternité, pas obligée non plus de prendre les transports en commun à six heures du matin comme 90% de mes concitoyennes. Ce sont là les vraies contraintes des femmes d'aujourd'hui. Quant aux obligations dues à la fonction de mon mari – et il n'y en a pas tant que ça –, je m'y plie bien volontiers."
Alors qu'elle attend avec impatience l'arrivée de son premier enfant avec son mari, la future maman s'occupe un maximum. Actuellement, Carla Bruni lit Adolphe, de Benjamin Constant, et écoute, comme à l'accoutumée, énormément de musique classique. "J'ai réécouté récemment tout Amy Winehouse, dont la disparition m'a beaucoup attristée. Et presque tous les jours, Dylan, Brassens, les Stones. Mon fils découvre les Clash comme s'ils étaient arrivés sur le marché aujourd'hui, c'est drôle."
Pour conclure, elle a évoqué son exposition médiatique et les rumeurs dont elle fait l'objet régulièrement du fait de son statut. "On s'en protège parce que ça passe. Les gens font la part des choses. Je n'en tiens aucun compte. Cela demande un certain isolement. Je continue ma vie quotidienne, concrète", a-t-elle lancé.
Retrouvez l'intégralité de l'interview et les clichés de Carla Bruni-Sarkozy dans le magazine Madame Figaro en kiosques samedi 1er octobre et sur son site internet en cliquant ici.