Son long passage par le purgatoire et l'élimination désastreuse, sans gloire et sans lui, de son club de Manchester City en Ligue Europa jeudi soir, n'ont pas l'air de trop préoccuper Carlos Tevez.
Vendredi 16 mars, l'attaquant argentin des Citizens, en passe de retrouver l'équipe première de City et de renouer avec les pelouses de Premier League (le championnat anglais de première division) après avoir été puni pendant près de quatre mois, était comme en vacances, se détendant tranquillement sur un parcours de golf du Cheshire, défié par sa femme Vanesa Mansilla, 32 ans, mère de leurs fillettes Florencia (7 ans) et Katia (2 ans). Il y a un an précisément, c'est sur ce même parcours d'un golf du Cheshire qu'on voyait le footballeur de l'Albiceleste avec la bomba latina Brenda Asnicar, une compatriote star rencontrée après la Coupe du monde 2010 par l'intermédiaire de son frère et avec laquelle il a batifolé... avant de revenir vers Vanesa à l'été 2011, comme si de rien n'était. C'était déjà la troisième réconciliation du couple.
L'ambiance est au beau fixe et les signaux sont donc au vert pour Tevez. Cloué au pilori et privé de terrain depuis le mois de septembre pour avoir refusé d'entrer en jeu face au Bayern Munich, en Ligue des champions, est revenu en Angleterre en février après trois mois passés en Argentine sans le consentement de ses dirigeants. Il a alors mis fin à un improbable bras de fer (qui lui aurait coûté, outre sa mise au ban, 11 millions d'euros de sanctions financières, entre suspension de salaire de six semaines et amendes) en daignant enfin présenter ses excuses à son entraîneur Roberto Mancini, à son club et aux fans, condition sine qua non pour espérer rejouer sous les couleurs de Manchester City.
Aligné avec la réserve et buteur en début de mois, il devrait effectuer son grand retour mercredi contre Chelsea.