Après des semaines de spéculations, on a appris que Thé ou café s'arrêtait définitivement ! L'émission animée par Catherine Ceylac – diffusée sur France 2 chaque samedi et dimanche matin depuis vingt ans – ne sera pas reconduite à la saison prochaine. La mauvaise nouvelle avait été annoncée le 24 mai 2018 par le syndicat SNJ de France Télévisions. Trois semaines après, la présentatrice de 63 ans est sortie de son silence !
Mercredi 13 juin 2018, Catherine Ceylac était l'invitée de Yann Barthès dans Quotidien (TMC). Face au présentateur, elle a raconté comment elle avait appris l'arrêt de Thé ou café. "C'était il y a à peu près un mois, par Le Parisien, dans la presse... J'attendais une réponse définitive de la direction de France Télévisions. Et donc j'ai su par Le Parisien que l'émission se prolongerait jusqu'en décembre. Après, j'en ai eu la confirmation de la part de la gouvernance de France Télévisions."
Catherine Ceylac a avoué qu'elle ne s'attendait pas à voir Thé ou café s'arrêter aussi brutalement. "Je ne suis pas complètement naïve, cela fait un certain nombre d'années que je suis dans l'audiovisuel. Je sais très bien que les émissions peuvent s'arrêter. Je ne reproche pas du tout le fait que l'émission s'arrête, mais j'aurais aimé qu'il y ait une concertation, qu'on se mette autour d'une table, qu'on parle d'avenir, de futur éventuellement. Ce qui n'a pas été fait", a-t-elle lancé.
Elle sait que Thé ou café disparaît des grilles de France 2 pour raisons financières, mais Catherine Ceylac ne comprend pas ce choix : "C'est un argument économique. Elle coûte 40 000 euros. Ce n'est pas cher du tout. Sans compter que, déjà, on avait réduit de 30% notre budget l'année dernière. Et puis, elle coûte peut-être un peu mais elle est rentable puisqu'on a une image de marque. On est leaders en audience, c'est hyper important. On a des téléspectateurs depuis que j'ai créé cette émission, c'est-à-dire depuis 1996. On a aujourd'hui 560 000 téléspectateurs à 7h du matin ou à 10h du matin. Il faut le faire, quand même."
"J'aurais aimé que ça se passe autrement. Mais, si on me dit aujourd'hui 'allez, on poursuit, on y va. Soyons fous, on remet ça', moi je suis partante", a-t-elle conclu.