De la tension, des polémiques, des absents... La 45e cérémonie des César avait un goût particulier vendredi 28 février. Depuis la salle Pleyel, la soirée animée par Florence Foresti a remis le prix du meilleur film à Les Misérables de Ladj Ly. Pas moins de sept oeuvres étaient en compétition et une seule réalisatrice était en lice.
Dans cette catégorie reine, étaient nommés La Belle Époque de Nicolas Bedos, produit par François Kraus et Denis Pineau-Valencienne, Grâce à Dieu de François Ozon, produit par Nicolas Altmayer et Éric Altmayer, Hors normes de Eric Toledano et Olivier Nakache, produit par Nicolas Duval Adassovsky, J'accuse - qui dominait les nominations avec pas moins de 12 citations, au grand désarroi des associations féministes - de Roman Polanski (qui avait prévenu de son absence), produit par Alain Goldman, Les Misérables de Ladj Ly, produit par Toufik Ayadi et Christophe Barral, Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma, produit par Bénédicte Couvreur et, enfin, Roubaix, une lumière d'Arnaud Desplechin, produit par Pascal Caucheteux et Grégoire Sorlat.
Des films qui ont connu des destins différents au box-office alors que l'année écoulée a été particulièrement bonne pour les salles de cinéma avec 213,3 millions d'entrées.
A noter que l'an dernier, c'était le film Jusqu'à la garde qui avait remporté la statuette.