À l'écouter, c'est d'ores-et-déjà un triomphe. Alors que le Grand Prix de France de Formule 1, qui se déroule au Castellet sur le circuit Paul-Ricard, se disputait ce dimanche 24 juin à partir de 16h10, Christian Estrosi s'affiche en homme comblé. Le maire de Nice et le vice président du Conseil Regional de PACA, instigateur du retour du Grand prix de France sur ce mythique circuit, n'a pas caché sa satisfaction devant les médias.
"Je reviens du Village et ce que j'ai vu, c'est du bonheur. J'ai croisé des gens heureux. 50 000 qui sont venus aujourd'hui et qui ont le sourire", a fait savoir le Républicain au jour d'essai samedi 23 juin, selon des propos rapportés par Nice-Matin. "Beaucoup m'ont dit qu'ils avaient tellement espéré ce moment et que cela allait être au-delà de leurs espérances. Mais peut-être que je m'enflamme trop", a reconnu Christian Estrosi, sous les yeux de sa femme Laura Tenoudji, ravissante en bleu de la tête aux pieds. Main dans la main avec la mère de leur fille Bianca (Milan, le fils de la journaliste, était aussi là), le maire niçois était accompagné par Ludovic Arnault, le directeur délégué du Grand Prix de France, et de Jean Todt, le président de la FIA. Sur les paddocks, il a notamment croisé Paul Belmondo (le fils de Bébel, ancien pilote aujourd'hui chroniqueur pour Canal +), Jean Alesi, Charlotte Bouteloup, Ari Vatanen, Tamara Boullier ou encore Jimmy Vicaut et Leslie Chang .
Et comme un événement pouvait en cacher un autre, le retour du Grand Prix de France après dix ans d'absence dans l'hexagone, a été marqué par un autre retour : celui de François Fillon. L'ex-candidat déchu aux dernières présidentielles, véritable passionné d'automobile, est sorti de son silence. "Je suis très heureux que la Formule 1 retrouve la France", a dit François Fillon à Var-Matin, pour ce qui sa première déclaration publique depuis novembre 2017, avant d'envoyer une petite pique à François Hollande : "Tout était prêt en 2012 pour le retour de la F1 au Castellet, si le gouvernement de l'époque n'avait pas fait preuve d'une opposition sectaire. (...) Cette faute a été réparée et les très nombreux Français passionnés de sport automobile vont être comblés". En revanche, aucun mot sur l'enquête qui concerne celui qui sera dans deux semaines au Mans Classic où il partagera le volant avec son frère Pierre, président de l'Automobile club de l'Ouest.