Lundi 1er avril 2019, les auditeurs de RTL ont, notamment, pu entendre Elie Semoun dans Les Grosses Têtes. Et l'humoriste de 55 ans a fait une blague sur Christian Quesada, le candidat des 12 Coups de midi écroué et mis en examen pour "corruption de mineur" et "détention et diffusion d'images pédopornographiques". Des faits pour lesquels ce dernier avait déjà été condamné à trois reprises en 2001, 2003 et 2009.
Rappelons qu'Elie Semoun et l'ex-candidat de l'émission animée par Jean-Luc Reichmann étaient camarades de classe, à l'époque du lycée. Et, selon l'humoriste, Christian Quesada était loin d'être une lumière : "C'était le débile de la classe ! Tout le monde se foutait de sa gueule, il était super bizarre !" L'ancien complice de Dieudonné avait également précisé que Christian était "le gars un peu bizarre du lycée, mais très original". Des propos sur lesquels il est revenu hier, dans Les Grosses Têtes.
"Quand je pense que je me suis fait casser ici quand j'avais dit aux Grosses Têtes qu'il était bizarre parce que j'étais à l'école avec lui. À l'époque j'avais son âge, donc je ne risquais rien !", a-t-il lancé. Si Elie Semoun a préféré en plaisanter, cette affaire a beaucoup moins fait rire Jean-Luc Reichmann. Sur Instagram, l'animateur de 58 ans a fait part de son "sentiment d'horreur, de dégoût et de colère".
De son côté, Patrice Laffont avait expliqué au Parisien qu'il avait blacklisté le champion des jeux télé des Chiffres et des lettres au début des années 90. En cause ? Ses doutes sur sa personnalité. Et il avait assuré qu'il avait prévenu Jean-Luc Reichmann.
La maison d'édition Les Arènes, qui a sorti son autobiographie Le Maître de midi en novembre 2017, l'a retirée des ventes. Tout comme J'ai Lu, qui a édité le livre en version poche en janvier dernier. Christian Quesada, qui a été placé à l'isolement et qui risque gros, a reconnu les faits qui lui étaient reprochés lors de sa garde-à-vue après son interpellation, lundi 25 mars. "Il se rend compte de la gravité des faits mais explique avoir seulement consulté ces images et n'avoir jamais commis d'agression sexuelle", a précisé Christophe Rode, le procureur de la République de Bourg-en-Bresse Christophe Rode, à RTL. Une information judiciaire a été ouverte.