La vie de Clémence Botino a changé le 14 décembre 2019. Ce jour-là, la jeune femme de 23 ans qui représentait la Guadeloupe a été sacrée Miss France 2020. Mais son règne ne s'est pas passé comme prévu, la faute à la Covid-19 (sans oublier l'incendie de l'immeuble dans lequel se trouvait son appartement de Miss).
A la suite de son élection, la jolie Miss a, comme toutes les jeunes femmes avant elle, enchaîné les plateaux télévisés et les événements en tant que Miss France 2020. Elle a notamment pu faire son retour en Guadeloupe, un moment magique pour Clémence Botino. Mais elle a été confinée comme tous les Français du 17 mars au 11 mai. Les représentations et les galas ont été annulés. Son année de règne a donc été très particulière. "On m'a même appelée Miss Catastrophe. Les circonstances ont été particulières un point c'est tout. Et je me souviendrai toute ma vie de mon retour en Guadeloupe, accueillie chez moi comme une princesse", a-t-elle confié à nos confrères de Gala, dans l'édition du 10 décembre.
Malgré tout, Clémence Botino - qui a tout de même la chance d'accompagner les prétendantes au titre de Miss France 2021 qui fouleront la scène du Puy-du-Fou le 19 décembre - reste positive quand on l'interroge sur son règne. A quelques jours de rendre son écharpe, elle profite de chaque instant comme elle l'a confié à Télé Star. Et elle l'assure, elle n'a pas le sentiment que le coronavirus lui a volé une bonne partie de son année de Miss. "Ca ne veut pas dire que je n'ai pas conscience que l'année n'était pas particulière. Mais voler, ce n'est pas le terme que j'emploierais. Malgré la Covid, j'ai fait des choses assez exceptionnelles que je n'aurais pu faire sans elle : beaucoup de digital pendant le confinement, des chroniques radio pour des personnes âgées, des vidéos d'Histoire. (...) Je sais juste qu'il y a des choses plus graves dans le monde que mon année de Miss perturbée par la Covid. Je trouverais indécent de me plaindre de mon année. Je suis quand même Miss France, j'ai un logement, je ne suis pas malade. Mon métier n'a pas été à l'arrêt. Je n'ai pas juste subi mon année. Je me suis adaptée", a-t-elle précisé.
Clémence Botino a rappelé qu'elle avait eu la chance de voir le dernier défilé de Jean-Paul Gaultier et de poser pour lui, qu'elle a participé au festival Cannes Séries ou qu'elle s'est rendue à Roland-Garros. Et devenir Miss France lui a permis de prendre davantage confiance en elle. "J'ose plus me laisser aller, je n'ai plus envie de me mettre autant de pression. Miss France m'a appris à être plus tolérante avec moi-même. Si quelque chose ne marche pas, si je suis fatiguée, est-ce si grave ? Peut-être que je suis plus confiante en mon avenir", a-t-elle expliqué.
Son avenir, elle le voit en tant que productrice de documentaires avec l'un de ses oncles. Elle souhaite "moderniser l'Histoire" mais, en attendant, elle compte reprendre son Master d'histoire de l'art.