Champagne ! Vainqueur pour la première fois de la Coupe Davis, au grand dam des Bleus, les joueurs suisses ont évidemment débouché quelques bouteilles pour fêter la victoire. Et peut-être un peu trop à voir l'état des héros helvètes, notamment Roger Federer et Stanislas Wawrinka, particulièrement éméchés hier, dimanche 23 novembre, lors de la conférence de presse suivant la finale.
La nuit a dû être longue et arrosée pour les Suisses. Car quelques instants après la victoire de Roger Federer sur Richard Gasquet, dans un stade Pierre-Mauroy de Lille rempli de people, les joueurs helvètes avaient visiblement déjà débouché et bu quelques bouteilles de champagne. Hilares devant les micros, certains avaient ainsi bien du mal à cacher leur état, à commencer par Roger Federer et Stan Wawrinka, aussi complices face aux journalistes qu'en double malgré leur petite brouille causée par l'amoureuse de l'ex-numéro un mondial. "Regarder jouer Roger, c'est toujours un super sentiment. C'est le meilleur", a ainsi déclaré le numéro 4 au classement ATP.
Les yeux rieurs, gaffeur - il fera tomber la mousse du micro -, Stan Wawrinka ne tarde toutefois pas à craquer et à perdre définitivement son sérieux. Interrogé par un journaliste belge, Roger Federer va vouloir laisser la parole à son coéquipier, qui parle "mieux français". La réponse de l'intéressé ? "Oui, je parle mieux français mais je suis bourré !", lâche alors Stan Wawrinka sous les éclats de rire de l'assistance et du numéro deux mondial, hilare.
Preuve de plus que cette conférence de presse n'avait rien d'habituel, Stan Wawrinka va même balancer quelques piques au clan français. "On est encore à l'eau parce qu'ils avaient mis le champagne dans le vestiaire des Français. Et ils les ont vite changées", a ensuite ironisé le tennisman suisse qui a vite refait allusion aux bouteilles. "Le pourcentage de chances que je joue contre la Belgique l'an prochain ? Il y a surtout un gros pourcentage de chances pour qu'on boive de l'alcool ce soir", a lâché le Vaudois. Étrangement, on veut bien le croire...