De sa participation à L'Île de la tentation en 2002, Diana Jones en garde des souvenirs plein la tête... et un joli pactole. L'ancienne petite copine de Brandon a très vite gagné beaucoup d'argent. Mais hors de question de dépenser à tout va ! Salaire, investissement... Devant les caméras de TFX, l'ancienne strip-teaseuse aujourd'hui âgée de 50 ans se livre sans tabou sur son argent.
Ce n'est pas grâce au cachet touché pour L'Île de la tentation que la belle s'est enrichie... "J'ai pris 1500 euros sur 10 jours de tournage", se souvient-elle. Mais après ça, elle a enchaîné les couvertures de magazine et les fausses paparazzades rémunérées. "Je pouvais tourner entre 50 000 et 100 000 euros par mois, donc je gagnais très bien ma vie", se souvient Diana, encore serveuse il y a peu de temps, qui a rapidement décidé d'investir.
"J'ai eu un coup de peur, je me suis dit : 'Bon Diana, ressaisis-toi. Tu gagnes bien, mais il va falloir gérer.' Il va falloir réaliser aussi que ce n'est pas sur du long terme, la télé, ça s'arrête, lance-t-elle. Du coup, à cette époque-là, j'avais investi dans des petits studios à Nantes, Bordeaux, Lille et Marseille. Aujourd'hui, j'ai fini de rembourser ces quatre studios." En parallèle, l'ancienne strip-teaseuse s'est offert un appartement à Paris qu'elle souhaite revendre pour s'installer définitivement à Marseille avec son compagnon Julien, un ancien fan de 18 ans son cadet : "Je l'ai acheté juste après L'Île de la tentation pour 200 000 euros. J'ai 45 m², donc je vais le vendre à peu près 450 000 euros."
Si Diana a fait des placements intelligents avec la fortune colossale gagnée grâce à sa notoriété, c'est parce qu'elle avait peur de retomber dans la galère. Petite, elle vivait au Maroc au sein d'une famille à l'aise financièrement, mais d'un coup, tout a basculé. "Quand j'étais petite, ma famille était très très riche. Mon père avait énormément d'usines de cuir, il faisait de l'import-export, c'était un grand patron. Ma mère avait des bijouteries, raconte-t-elle. On était vraiment très à l'aise. Et puis mon père a un peu fait le con, on a tout perdu. C'était un joueur, il aimait boire, il aimait les femmes... Il avait tous les vices qu'un homme a quand il devient riche. Je sais que l'argent, ce n'est pas à vie, ça peut s'arrêter du jour au lendemain."
À 18 ans, elle quitte le Maroc et rêve d'une vie meilleure en France. "J'ai eu des moments très durs, j'ai dormi à droite, à gauche, lance l'ex-bimbo de télé-réalité. J'ai connu le métro, dormir dans le métro, travailler comme caissière dans des supermarchés, les chambres de bonnes de 10 m². Je sais ce qu'est la galère, je sais ce que c'est que d'être riche. J'ai eu la chance d'avoir connu les deux." Aujourd'hui, son rêve est de "kiffer la vie" sans avoir à travailler. Et sa gestion remarquable de ses comptes lui permet d'enfin vivre sereinement.