Le couperet est tombé vendredi 20 janvier. Selon les informations rapportées par l'AFP, la justice belge a en effet confirmé en appel une énième condamnation de Dieudonné. En novembre 2015, le sulfureux polémiste avait écopé de deux mois de prison ferme et d'une amende de 9000 euros pour incitation à la haine et tenu des propos antisémites lors d'un spectacle qui s'était déroulé en mars 2012 dans la région de Liège.
Dans le même temps, son ancien acolyte Elie Semoun s'est exprimé dans les colonnes du journal Var-Matin pour promouvoir A partager, son septième spectacle. Actuellement en tournée dans toute la France, l'humoriste de 53 ans a ainsi confié que son show se trouvait "dans la pure tradition Semoun", c'est-à-dire proposer "une galerie de personnages, avec une inspiration cruelle et féroce, à l'image de la société". Il ajoute : "Je n'ai pas peur de choquer pour la bonne raison que l'on va au spectacle pour rire, certes, mais aussi réfléchir."
Quand on se parle au téléphone, on rit aux larmes
C'est ainsi qu'il poursuit son entretien en évoquant celui avec lequel il avait autrefois formé le célèbre duo Elie et Dieudonné (qui s'est produit entre 1990 et 1997). A la question de savoir si "d'éventuelles retrouvailles étaient d'actualité", le comédien a été formel. "Artistiquement, je dis oui. Mais moralement et politiquement, ce n'est pas possible pour le moment, a-t-il déclaré en référence aux multiples condamnations de Dieudonné. "Quand on se parle au téléphone, on rit aux larmes, l'alchimie fonctionne toujours, et il me fait beaucoup rire. Mais pour l'instant, non, pas question de se reformer", a-t-il simplement conclu, pragmatique.