Avocat de profession, François Balique est aussi le maire de la commune du Vernet, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, depuis 1977. Ce village se retrouve malheureusement au coeur de l'actualité depuis le début de l'été, pour une bien triste raison. En effet, un petit garçon âgé de seulement 2 ans et demi ans, baptisé Emile, a disparu dans le hameau du Haut-Vernet le samedi 8 juillet 2023, aux alentours de 17h30. Sa famille, ainsi que les autorités, se sont lancées à sa recherche, sans succès jusqu'à présent. De son côté, François Balique s'est efforcé de gérer au mieux cette affaire, ainsi que ses conséquences. Ayant débuté sa carrière d'avocat en Afrique, avant d'installer son cabinet au sein du 6ème arrondissement de Paris, sur la place Saint-Germain-des-Prés, le maire du Vernet est profondément attaché à son village, comme il l'a lui-même indiqué lors d'une interview accordée au média belgeSud Info le lundi 21 août 2023.
"Je suis un passionné par mon village et par la république à laquelle je suis très attaché. Je suis le soldat de la république. Quand une personne au village a besoin de moi, elle sait que je suis là", a déclaré François Balique, qui n'a pas accordé beaucoup d'interviews à la presse française depuis la disparition du petit Emile. Le maire du Vernet a profité de cet entretien pour tordre le cou à certaines rumeurs ayant récemment vu le jour dans les médias. "Mon village n'est pas maudit. Beaucoup de belles choses se déroulent et se dérouleront encore ici", a-t-il lancé. "L'année, nous sommes 130. Là, au 15 août, avec les personnes qui ont une résidence secondaire, nous sommes 800. Le Vernet compte trois cents résidences secondaires... dont cinq familles de Belges. Puis, il y a le camping. Tenu depuis 20 ans par des Hollandais. Nous avons donc beaucoup de touristes hollandais", a également précisé François Balique.
Je reste en contact avec les membres de la famille
Pour rappel, le maire du Vernet a mis en place un arrêté municipal qui interdit aux personnes ne possédant pas une résidence principale ou secondaire au sein de la commune de s'y rendre. "Cela ne vaut que pour le Haut Vernet. De toute façon, c'est un cul-de-sac. Je reste en contact avec les membres de la famille mais je ne veux pas les embêter", a souligné l'avocat, qui s'est par ailleurs exprimé sur la proximité de la famille du petit Emile avec l'organisation fondamentaliste catholique Chrétienté – Solidarité. "Les convictions politiques, religieuses ou autres de mes concitoyens ne me regardent pas", a-t-il affirmé.