Si la villa La Pleta, dont dispose à Baqueira Beret la famille royale et où elle a bien des souvenirs, est désertée depuis des années, l'infante Elena d'Espagne conserve ses habitudes dans la station de sports d'hiver huppée. Année après année, la fille aînée du roi Juan Carlos Ier et de la reine Sofia grimpe à l'assaut des pistes des Pyrénées avec ses enfants ; on l'a retrouvée cette semaine avec sa fille Victoria.
Lundi 25 janvier 2016, mère et fille étaient en tenues de ski, prêtes à glisser en choeur sur ce domaine qu'elles connaissent par coeur. Si elles sont adeptes des plages des environs de Marbella et des leçons d'équitation l'été (mais aussi, évidemment, des sorties en mer à Majorque, villégiature habituelle du clan), les sports d'hiver constituent leur agrément de prédilection pendant la saison froide. C'est aussi un excellent prétexte pour Elena, 52 ans, de passer du temps - et du bon ! - en compagnie de l'adolescente de 15 ans, scolarisée en Angleterre (à l'école pour filles Mayfield, prestigieux établissement situé à une soixantaine de kilomètres de Londres). Son grand frère, Felipe, âgé de 17 ans, ne semblait pas les accompagner. Peut-être passe-t-il les vacances d'hiver chez son père, Jaime de Marichalar, dont l'infante est divorcée depuis 2009 ?
Sur les hauteurs du Val d'Aran, Elena d'Espagne et Victoria, tout à leurs loisirs, semblent hors de portée des bruits du monde et des contrariétés de la famille royale, au premier rang desquelles figure le procès de l'infante Cristina et de son mari Iñaki Urdangarin : ce vendredi, le tribunal de Palma de Majorque a rejeté la demande de non-lieu formulée par les avocats de la soeur d'Elena, qui sera bel et bien jugée pour fraude fiscale et qui encourt jusqu'à huit ans d'emprisonnement. Et son mari, qui doit répondre de cinq chefs d'inculpation en lien avec le détournement de 6 millions d'euros, plus du double. Quant au roi Felipe VI et à la reine Letizia d'Espagne, la visite officielle qu'ils avaient programmée du 8 au 10 mars au Royaume-Uni est en suspens, menacée par la situation politique nationale, alors que Mariano Rajoy est toujours dans l'impasse pour la formation d'un nouveau gouvernement, plus d'un mois après les élections législatives du 20 décembre 2015.