Samedi 14 décembre 2024, TF1 diffusera en direct la cérémonie de Miss France 2025, qui se déroulera au Futuroscope. Ce jour-là, Eve Gilles remettra son diadème à la jeune reine de beauté qui sera élue pour lui succéder en tant que plus belle femme de France. Alors que son règne touche bientôt à sa fin, Miss France 2024 a révélé pour la première fois samedi 26 octobre 2024 qu'elle était atteinte d'une maladie. En fait, Eve Gilles souffre de dyskinésie paroxystique. Il s'agit d'une maladie qui se manifeste par des crises brèves affectant ses mouvements corporels. "À 8 ans, j'ai commencé à ressentir que je ne contrôlais pas certains de mes mouvements. La première fois c'était à un entraînement de basket, sur un sprint. J'avais dit à mes parents que je pensais avoir un tic car je ne pouvais pas contrôler le mouvement", a-t-elle expliqué lors d'une interview accordée au Parisien .
"En grandissant, j'ai fait de plus en plus de crises, du milieu du CM2 à l'arrivée en 6e. C'est devenu constant, quelque chose à intégrer et à gérer dans mon quotidien. Assise, on me disait de me lever, et si je ne m'y préparais pas cinq minutes avant j'avais une crise. Je ne pouvais plus faire de geste spontané sans crise", a-t-elle ensuite ajouté. Cette maladie a eu certaines conséquences sur la future Miss France. En effet, Eve Gilles a développé une phobie à cause de ses crises. "Mon père m'avait appris à nager, mais j'ai fait une crise à la piscine, un élève m'a aidé. J'ai commencé à avoir une phobie de l'eau car ça me faisait extrêmement peur de faire quelque chose que je ne contrôle pas dans un milieu que je ne contrôle pas non plus", a-t-elle expliqué, avant d'être submergée par l'émotion.
"Mon quotidien, c'était l'adaptation permanente. J'ai voulu faire de l'athlétisme, et ce qui me plaisait c'était la vitesse, le sprint, absolument pas le demi-fond, je n'aimais vraiment pas du tout le cross mais je n'avais pas le choix. Sur un sprint, il n'y a aucune chance de se rattraper en cas de crise", a également précisé Eve Gilles. Fort heureusement, elle a pu compter sur le soutien inconditionnel de ses camarades de classe. "Au collège, tous mes camarades étaient au courant. Ils m'aidaient. Il y avait ce signal de câlin collectif pour me tenir, pour m'aider à ne pas tomber. Ils me protégeaient", a dévoilé Miss France 2024.