EXCLU Jean blessé dans Koh-Lanta 2024 : radio, traitement, attelle... Tout le suivi médical pas vu à la télé !
Publié le 8 mai 2024 à 08:00
Par Leila Messabih | Rédactrice
A la télévision, rien ne lui échappe, des programmes de divertissements à la Top Chef ou Koh-Lanta, aux plus sérieux comme les journaux télévisés ou émissions de débat, rien ne lui échappe. En bref, tout ce qui touche au petit écran et aux médias, c'est son domaine.
Coup de théâtre dans "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité". Alors que Jean raflait toutes les victoires (ou presque), il a finalement dû écourter son aventure à cause de blessures. Auprès de "Purepeople.com", le charpentier des ex-rouges se livre sur la prise en charge en off, mais aussi sur l'ensemble de son aventure.
EXCLU Jean blessé dans Koh-Lanta 2024 : Radio, traitement, attelle... Tout le suivi médical pas vu à la télé !
Jean a été éliminé de "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité".
Jean, candidat de "Koh-Lanta", sur TF1 Jean est sorti sur blessure.
Douzième épisode de "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité", mardi 7 mai 2024 sur TF1. Il s'est fait une entorse à la cheville après une chute.
Douzième épisode de "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité", mardi 7 mai 2024 sur TF1. Et s'est coupé le doigt avec une machette.
Douzième épisode de "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité", mardi sur TF1. Auprès de "Purepeople.com", il revient sur son état de santé.
Douzième épisode de "Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité", mardi 7 mai 2024 sur TF1.
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Triste fin pour Jean dans Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité. Le charpentier a en effet été contraint de quitter l'aventure sur avis du médecin. Dans le dernier épisode diffusé mardi 7 mai 2024 sur TF1, il s'est blessé non pas une mais deux fois. Il s'est ainsi coupé la main avec sa machette avant de se faire une entorse à la cheville. Auprès de Purepeople.com, il se livre sur son aventure et revient sur la prise en charge médicale après ses blessures.

Comment vous êtes-vous blessé à la main ?

C'est le manque de lucidité, à faire le fou avec une machette de 30 centimètres dans l'autre main ! Dans les broussailles on essaye de se frayer un passage, il ne faut pas laisser traîner les doigts. Malheureusement, j'ai fait un mauvais geste et la blessure est vite arrivée.

Vous dites avoir chuté en forêt, que s'est-il passé ?

Je m'étais déjà blessé à la main donc j'ai préféré arrêter mon excursion. Sur le chemin du retour pour revenir au camp, il y avait une pente abrupte avec des cailloux. Avec le manque d'énergie, je sentais mes muscles beaucoup plus fébriles. Un mauvais appui, un relâchement et la cheville qui tombe net. Un angle à 90 degrés, normalement le corps n'apprécie pas trop (rires).

Que vous a dit le médecin ?

Sur le coup, il m'a dit qu'il me fallait du repos. Il m'a mis une attelle. Vraiment, on est bien pris en charge. Moi, dans ma tête, je pensais qu'il n'y avait pas de souci. Ça s'était mieux passé que lors de ma première intervention médicale pour les yeux, plus tôt dans le jeu, où j'avais cru que c'était fini pour moi. Là, pour la cheville, le médecin ne donne pas un non définitif, il parle juste de repos. Je perdais de l'amplitude mais je pensais pouvoir faire face à la douleur et me dépasser. Malheureusement, il en a été autrement.

Avant l'épreuve d'immunité, vous êtes de nouveau ausculté. Quel est le verdict à ce moment-là ?

Le médecin fait des mouvements et on voit bien qu'il y a une zone douloureuse. J'ai perdu beaucoup trop d'amplitude de mon pied et je ne peux pas faire certains mouvements. Là, il me dit que ça va être compliqué mais ce n'est pas lui qui donne la décision. Il me relâche et donc dans ma tête je pense que ça va aller, que je vais faire le jeu, me démener comme je peux.

Finalement, c'est Denis Brogniart qui vous annonce la mauvaise nouvelle... Que se passe-t-il dans votre tête à ce moment-là ?

C'est la douche froide. Je m'en veux énormément, je me dis que je n'ai pas été bon, je me demande pourquoi maintenant alors que j'en ai encore sous le pied. Je vous l'accorde, c'est contradictoire (rires). J'ai ressenti de la frustration et beaucoup de déception.

Avant votre départ, vos camarades vous ont adressé quelques mots. Peut-être un premier réconfort ?

Totalement. Avoir tant de retours positifs, ça ne peut que me toucher en plein coeur. C'est beau. Sur le camp, je me méfiais souvent des paroles de chacun, je me disais qu'il y avait toujours des sous-entendus. Là, au moment de mon départ, il y a eu beaucoup de sincérité et d'émotion. J'ai tout pris à coeur et ça m'a touché de voir que les aventuriers avaient beaucoup d'empathie. C'était un beau moment malgré l'évacuation.

Plus tôt dans le jeu, vous aviez déjà été blessé au niveau des yeux, que s'est-il passé ?

J'ai beaucoup trop sous-estimé la nature et je suis arrivé dès le premier jour à fond les ballons. En fait, le soleil m'a vraiment brûlé les yeux. C'est vraiment la rétine qui prend un coup de soleil. C'est très douloureux, ça pique et on ne peut pas garder les yeux ouverts. C'était beaucoup plus compliqué à gérer. La vue, c'est quand même beaucoup plus limitant.

Comment allez-vous aujourd'hui ?

Les yeux, au bout de 2, 3 jours ça allait mieux grâce aux gouttes - des vitamines ou je ne sais trop quoi - très efficaces. Le doigt, c'est une plaie ouverte, une égratignure comme je m'en fais au quotidien dans mon métier. Ca cicatrise assez bien. La cheville, malheureusement, c'est du repos. Il ne faut pas la mettre à contribution pour que ça se soigne, d'où l'obligation d'arrêter le jeu. Si je ne l'avais pas fait, j'aurais pu avoir des complications et des séquelles. C'est 3 semaines de repos minimum. Sur place, on a fait des examens complémentaires : des radios, des examens. On a pu avoir un avis médical, j'avais un traitement à suivre. C'était de la rééducation et une attelle.

Sur les réseaux sociaux, certains vous considèrent comme "le traître qui a balancé Maxime". Qu'en pensez-vous ?

Sur les réseaux sociaux, il y a vraiment de tout (rires) ! On interprète les choses comme on le veut. J'assume totalement avoir participé au truc et voté contre Maxime. Je n'ai pas apprécié son jeu stratégique trop tôt dans l'aventure. Mais c'est un peu un regret de ne pas avoir pu faire un plus long chemin avec lui parce que ça reste un aventurier incroyable et polyvalent. A l'heure actuelle, je l'aurais vu aller aux poteaux aussi. Mais le jeu en a voulu autrement, on ne s'est pas du tout entendu sur la stratégie. J'aurais aimé que ça se soit passé différemment, c'est sûr.

Quel a été votre premier geste au retour ?

Serrer mes proches dans les bras ! A mon retour en France, ma conjointe était là avec mon fils, mes soeurs. Je leur ai sauté dans les bras. J'ai fait une grosse introspection sur le camp et les retrouvailles avec la famille sont des moments auxquels on pense beaucoup. Quand on revient, on a envie de saisir chaque minute, chaque moment que l'on peut passer avec nos proches et en profiter au maximum. C'est ma grande joie.

Votre fils Simon a été évoqué, qu'a-t-il pensé de votre aventure ?

J'ai un petit garçon de 3 ans, il va sur ses 4 ans là. Il est encore tout petit. Est-ce qu'il a conscience de tout cela ? Je ne sais pas, c'est encore difficile à dire. On lui en parle beaucoup, je lui ai expliqué, il me voit à l'écran. Le regard qu'il a sur moi, j'aurais aimé l'avoir étant petit. J'aurais voulu avoir un père comme modèle. C'est bouleversant de voir ce retour, c'est une fierté. C'est inimaginable le sentiment d'avoir un enfant qui vous voit comme son modèle. Grosse réussite. Dans le jardin, j'ai une butte de terre, des planches, on a fait le parcours du combattant. C'est son jeu préféré maintenant et c'est génial.

Qu'est-ce qui a changé dans votre vie depuis Koh-Lanta ?

On se prépare un peu psychologiquement à l'après-aventure : on se dit que notre vie va changer, qu'on va passer de l'autre côté. En fait pas du tout, on est les mêmes personnes qu'avant. Il n'y a absolument rien qui change dans notre quotidien. Enfin si quand même une chose peut changer. Avant mes clients avaient beaucoup de respect, il y avait de la distance, du vouvoiement. Maintenant, quand j'arrive pour un devis chez des gens que je ne connais pas encore, c'est bras-dessus bras-dessous, des selfies, on se tutoie comme si on faisait partie de la famille. Il y a beaucoup plus de complicité avec les gens au quotidien. C'est le bon côté de l'aventure.

Koh-Lanta a-t-elle eu un impact sur le nombre de clients de votre entreprise ?

Il y a beaucoup de distinction entre notre entreprise et Koh-Lanta. On n'assimile jamais les deux. Les gens assimilent plutôt mon visage. Moi, c'est Jean Belmonte, j'ai le nom de mon entreprise. Mais pour les gens je suis Jean de Koh-Lanta, c'est mon nouveau nom de famille (rires). Ça apporte de la visibilité quand même, c'est plutôt gratifiant.

D'après vous, parmi les aventuriers encore en lice, qui devrait gagner Koh-Lanta ?

Malheureusement les plus grands chouchous se font éliminer les uns après les autres. A mes yeux, les plus méritants sont déjà sortis. Il reste encore quelques bons aventuriers quand même, dont David qui m'a bluffé sur l'aventure. Il a été au plus profond de lui et de ses capacités. Je miserai sur lui, c'est une personne qui m'a tapé dans le nez.

Contenu exclusif ne pouvant être repris sans la mention Purepeople.com.

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