Nouveau job pour une nouvelle vie. Depuis qu'elle a été poussée vers la porte de sortie en février 2016, Fleur Pellerin a eu le temps de prendre du recul et d'envisager sa reconversion. Fini le Ministère de l'Innovation et de l'Economie numérique, fini le Ministère de la Culture et de la Communication. L'ex-femme politique a décidé de faire bouger les choses à sa manière en se lançant dans l'entrepreneuriat et les nouvelles technologies. En 2016, contactée par des cabinets de chasseurs de têtes, elle a créé une société intitulée Korelya Capital, qui "accompagne les investissements sud-coréens en France et en Europe dans ce secteur".
"Je suis entourée de personnes qui pensent différemment", explique-t-elle, enthousiaste, dans les colonnes du Parisien, tout en déplorant la "superficialité" de la politique en 2019. Et on peut dire que Fleur Pellerin ne regrette pas vraiment le temps où elle foulait les marches du palais présidentiel. Bien qu'elle se dise "fière de ce [qu'elle] a accompli" à l'époque, elle se désole à l'idée de ne pas avoir pu profiter de sa fille Bérénice comme elle l'aurait voulu. D'ailleurs, on lui aurait proposé récemment un poste dans "un grand ministère" du gouvernement actuel... qu'elle aurait poliment refusé.
En février 2016, Fleur Pellerin a été évincée du gouvernement, remplacée au pied levé par Audrey Azoulay. Loin de se douter de cette terrible destinée, "en larmes" en apprenant la nouvelle - selon les informations du Figaro -, l'ex-Ministre de la Culture avait notamment marqué les esprits en étant incapable de citer le moindre ouvrage de Patrick Modiano, Prix Nobel de littérature de l'année 2014. Depuis mars 2017, Fleur Pellerin a tout de même mis un pied dans l'audiovisuel en devenant la présidente du Festival international des séries de Cannes - CanneSéries. Le retour en arrière, en direction de la politique, ce ne sera en revanche pas pour tout de suite...