En 2012, Gilles Bouleau remplaçait Laurence Ferrari au fauteuil du 20h sur TF1. Depuis, la première chaîne française enregistre des records d'audience, positionnant ainsi le JT au rang du plus regardé de France et d'Europe. Habitué à recevoir des multitudes de personnalités, toutes plus différentes les unes que les autres, le journaliste est rôdé à l'exercice de l'interview. Pourtant, il est arrivé que certaines rencontres se transforment en cauchemar.
Lors d'un entretien pour le magazine Le Parisien (Week-end) paru vendredi 22 juin 2018, Gilles Bouleau a accepté de révéler quelques anecdotes pour la rubrique "Les inavouables". Entre ses aveux d'aimer la monarchie britannique et Tex Avery et, au contraire, de détester faire du tri, il se confie sur quelques entretiens "laborieux" : "Comme disait Mike Wallace, un des plus grands interviewers au monde, 'il faut être deux pour danser le tango' Il arrive que certains interviewés n'aient pas envie de danser. Avec Pierre Moscovici, alors ministre de l'Economie, en décembre 2012, cela a été laborieux, je peinais à lui arracher quelques réponses. Même chose avec Michelle Pfeiffer et Robert De Niro. Ils étaient stressés, ils jouaient dans le film Malavita, qu'ils n'avaient pas envie de défendre. Rien ne s'est dit. C'était plat."
Des souvenirs peu flatteurs vis-à-vis des principaux concernés mais il en faut plus pour décourager Gilles Bouleau, surnommé le pro de l'info après un parcours détonnant. En effet, à 56 ans, il a réussi à se faire une place dans le paysage médiatique, et pas qu'un peu puisqu'il est régulièrement amené à présenter les grands rendez-vous de la Une, comme les débats présidentiels.