Outre la perte de sa mère, Gwendoline Hamon a également vécu un autre bouleversement fondateur : sa séparation d'avec Frédéric Diefenthal, son mari depuis 2004. "Mais n'est-ce pas la vie ?", interroge la comédienne qui évoque ouvertement "[leur] séparation" pour reprendre ses propres termes. "On s'est aimés dès le premier jour de notre rencontre, il y a dix-neuf ans" se souvient-elle. Pour elle, malgré la rupture, "l'amour est toujours là", avec "beaucoup de tendresse, d'écoute, de respect". "C'est la fin de l'histoire pour l'instant. Je ne sais pas ce que sera demain", conclut-elle, ne fermant donc pas la porte à celui avec qui elle a passé dix ans de sa vie et vécu la perte de sa maman en 2009.
Cinq ans après la mort de sa mère, Gwendoline Hamon exorcise ce terrible drame de la vie dans un roman, Les Dieux sont vaches. Un livre où la petite-fille de Jean Anouilh, actrice mais également chroniqueuse chez Laurent Ruquier, se raconte après avoir changé tous les noms et prénoms des protagonistes. À coeur ouvert jusqu'à la dernière page, la bouleversante comédienne raconte, entre rires et larmes, cette période terrible de 69 jours entre l'annonce du cancer de l'utérus de sa maman et son décès. La mère de Gwendoline Hamon avait 58 ans.
"On est entrés en guerre", confie-t-elle dans une interview accordée à Gala. Elle y évoque "l'effondrement", lorsqu'elle a appris le diagnostic du médecin qui ne donnait que huit jours à vivre à sa mère, laquelle ne savait pas ce qui l'attendait. "Elle aurait eu très, très, très peur. On s'est dit, elle ne veut pas le voir, alors on est entrés dans son jeu. Il fallait qu'on soit gentils avec elle, qu'on la rassure, qu'elle ne souffre pas", se souvient Gwendoline Hamon.
Dans son roman, elle raconte cet épisode douloureux. "Je n'arrivais pas à me débarrasser de certains souvenirs, à exprimer à quel point sa mort m'a fracturée", avouera-t-elle dans Gala. Le résultat, elle le présente en librairie. Lundi dernier, elle était soutenue par Sandrine Quétier, Lorant Deutsch ou encore Mathilde Seigner pour une séance de dédicaces chez son amie architecte d'intérieur Sarah Lavoine.