Star Wars est une mine d'or pour Disney. La firme aux grandes oreilles n'a d'ailleurs pas hésité à aligner les zéros sur le chèque visant à racheter LucasFilm, pour plus de 4 milliards de dollars, annonçant dans la foulée une nouvelle trilogie - fraîchement entamée par Le Réveil de la Force - et une flopée de spin-off entre chaque épisode.
Alors que le raz-de-marée prévu en salles a bien lieu - Star Wars 7 vient de signer le meilleur démarrage de tous les temps aux États-Unis -, les langues se délient chez Disney. Le Daily Mail cite un insider du studio pour évoquer les salaires de certains acteurs. Et notamment celui d'Harrison Ford... dont on apprend qu'il est 76 fois supérieur à celui des deux nouvelles stars de la saga, Daisy Ridley et John Boyega. Selon cette source, les deux jeunes acteurs britanniques ont touché chacun 300 000 livres sterling, soit un peu moins de 450 000 dollars. Un salaire plutôt respectable pour des acteurs méconnus du grand public - ce qui explique pourquoi Disney paie aussi peu, la source en question évoquant le cas Daisy Ridley, dont c'est le premier rôle, et que Disney aurait pu avoir "gratuitement".
34,4 millions de dollars pour Harrison Ford
Mais c'est l'interprète du légendaire Han Solo qui a touché le gros lot. L'acteur américain, qui avait reçu à peine 10 000 dollars après les retombées de l'Episode IV, Un Nouvel Espoir - lançant ainsi sa carrière -, a touché un cachet estimé à 24,8 millions de dollars. Mais ce n'est pas tout puisque la star a réussi à dealer dans son contrat 0,5 % des bénéfices au box-office, ce qui, partant du principe que Le Réveil de la Force engrangerait 1,9 milliard de dollars, ferait grossir la somme de 9,6 millions de dollars : soit un total de 34,4 millions de dollars !
Parmi les autres noms dont le Mail Online a réussi à dégoter la paie, on sait que J. J. Abrams a été rémunéré à hauteur de près de 5 millions de dollars (auxquels il faudra rajouter 2 % des bénéfices au box-office) et que Carrie Fisher, dans le rôle de Leia, a été payée 1,4 million de dollars - et a renoncé à son droit à l'image, ce qui veut dire qu'elle ne touche rien du merchandising.