L'un des acteurs fétiches de la saga Harry Potter est appelé à régler ses comptes devant les juges. Selon les informations rapportées mercredi 6 avril par le Daily Mail, Devon Murray est en effet poursuivi en justice pour des "commissions impayées" par son ancienne agence artistique, Neil Brooks Management. Dans des documents présentés au tribunal, les anciens représentants du comédien irlandais lui reprochent ainsi de ne pas avoir honoré une partie de son contrat en refusant de verser certains pourcentages de ses cachets engrangés grâce au succès d'Harry Potter.
Entre 2001 et 2011, Devon Murray avait prêté ses traits au personnage de Seamus Finnigan, l'un des camarades de Gryffondor d'Harry Potter. Une prestation qui lui avait permis de récolter pas moins de 1,2 million d'euros, tous films confondus. Cependant, Devon Murray aurait failli à ses obligations, allant même jusqu'à tenter de se défaire de son contrat en 2005 après la sortie du quatrième opus, Harry Potter et la coupe de feu. Dans sa plainte, Neil Brooks Management - qui avait déjà tenté de régler ce litige à l'amiable en 2008 - lui a ainsi rappelé qu'il s'était engagé à verser jusqu'à notamment 12,5% de commissions pour sa participation aux films de la franchise. Des droits qui n'auraient jamais été perçus par les ex-représentants du comédien et qui sont aujourd'hui estimés à plus de 286 000 euros. Une somme que l'agence artistique compte bien toucher à l'issue du jugement, en plus de quelques dommages et intérêts liés aux frais de majoration...
Accompagné de ses parents - qui sont également cités dans la plainte puisque l'acteur était encore mineur au début de leur collaboration en 1998 -, le jeune homme de 27 ans s'est donc rendu cette semaine au siège de la Cour suprême d'Irlande, à Dublin, pour répondre de ces accusations. Dans sa défense, la famille Murray a certifié qu'elle avait versé plus de 98 000 euros à l'agence Neil Brooks Management au cours des dernières années. Alors qu'une confrontation était attendue mercredi, l'audience a finalement été reportée à une date ultérieure. Un juge devrait toutefois se prononcer dans les prochains jours pour trancher en faveur de l'une des parties.
Sarah Louaguef