Le journal Le Parisien, dans son édition du 3 mars 2017, révèle que le populaire trompettiste Ibrahim Maalouf a été placé en garde à vue la fin du mois de janvier. Il est reproché au musicien de 36 ans, récent lauréat du César de la meilleure musique originale de film, d'avoir fait une atteinte sexuelle à une jeune fille de 14 ans...
Le journal raconte que cette histoire a refait surface en janvier 2016, suite à la plainte des parents de la jeune fille, mais qu'elle remonte en réalité à décembre 2013 ! En effet, à l'époque l'artiste avait gentiment accepté de prendre en stage cette étudiante de 3e, au sein de son studio d'enregistrement d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Un stage décroché par les parents de la collégienne, lesquels avaient sollicité au culot le musicien à la sortie d'un de ses concerts. Au cours de cette courte semaine de stage, Ibrahim Maalouf et la demoiselle se seraient un peu trop rapprochés et le musicien aurait déposé un baiser sur la bouche à cette dernière. "C'en est resté là mais la gamine est tombée plus ou moins amoureuse", raconte une source au Parisien.
C'est par la suite que l'affaire s'est emballée puisque le trompettiste et la jeune fille ont entretenu une correspondance par SMS et Ibrahim Maalouf a fini par réclamer une photo d'elle nue. Refus de la collégienne mais ses parents tombent dessus et demandent des explications au musicien, qui s'excuse. Aucune plainte n'est alors déposée mais l'état psychologique de la demoiselle se serait très fortement dégradé et, finalement, ses parents auraient réagi en déposant plainte en janvier dernier. "Ce sont des gens bien. Pas du genre à vouloir gagner de l'argent sur le dos d'une personnalité. Ils sont juste inquiets pour la santé de leur fille", ajoute la source.
Peu après cette plainte, Ibrahim Maalouf a été convoqué par la police puis mis en garde à vue à la sûreté territoriale du Val-de-Marne. Le musicien aurait pu être jugé dans le cadre d'une reconnaissance préalable de culpabilité (dite du plaider-coupable) mais le parquet a décidé de "poursuivre l'enquête", a indiqué la procureur de Créteil, Laure Beccuau au Parisien. Ibrahim Maalouf, lui-même père de famille, a reconnu les faits, sans toutefois être en mesure de justifier un tel comportement et a demandé pardon à la jeune fille et ses proches.
Thomas Montet