Après la révélation de ses lettres d'amour d'adolescente ou des clichés inédits d'elle pris durant ses vacances à Capri entre 1968 et 1972, ses confessions exclusives risquent de provoquer beaucoup de tapage médiatique avant, pendant, et après leur diffusion, programmée début septembre à l'occasion du 50e anniversaire de l'accession au pouvoir de John Fitzgerald Kennedy.
La chaîne ABC dévoilera le mois prochain un reportage contenant des conversations entre Jackie Kennedy et l'historien Arthur M. Schlesinger, mort en 2007, enregistrées au printemps 1964, dans l'appartement de la veuve du 35e président des Etats-Unis, à Washington, quelques mois après le décès de son époux.
Selon le Daily Mail, l'ancienne First Lady s'était livrée avec aplomb et transparence à cet ami de la famille peu après le drame, révélant des secrets en lien avec son statut de première dame et son mariage, ou évoquant des événements historiques qui ont marqué sa vie, tels que la crise des fusées de Cuba ou la campagne présidentielle.
Des déclarations explosives jusqu'ici restées dans l'ombre, par peur de retombées fatales. D'ailleurs, celle qui est née sous le nom de Jacqueline Lee Bouvier (et s'était remariée en secondes noces avec le célèbre armateur grec Aristote Onassis, mort en 1975) avait souhaité que ses propos détonants, soit près de huit heures et demie d'enregistrement, restent confidentiels durant cinquante ans. Mais dix-sept ans seulement après sa mort (atteinte d'un cancer, elle s'est éteinte dans son sommeil à l'âge de 64 ans), sa fille, Caroline Kennedy, a décidé de rendre les enregistrements publics.
Ainsi, au printemps 1964, Jackie Kennedy avait expliqué à son interlocuteur qu'elle soupçonnait Lyndon Baines Johnson, vice-président puis successeur de JFK, d'être impliqué dans son assassinat. Elle avait, outre cette théorie du complot, confié que son époux, dont les relations extra-conjugales avec Marlène Dietrich et Marilyn Monroe étaient connues du grand public, entretenait une romance avec une stagiaire mineure de la Maison Blanche (elle était âgée de 19 ans).
Humiliée, elle avait dévoilé à Arthur M. Schlesinger avoir elle aussi fait quelques écarts, se jetant dans les bras de deux grandes figures médiatiques. Jackie Kennedy - récemment incarnée par la jolie Katie Holmes pour la série The Kennedys - a avoué avoir entretenu une liaison avec la star hollywoodienne William Holden, oscarisée en 1953 pour sa prestation dans Stalag 17, de Billy Wilder. Ce comédien fut notamment amant d'Audrey Hepburn, avec qui il a partagé l'affiche de Sabrina, du même réalisateur. Gianni Agnelli, copropriétaire et dirigeant de Fiat à l'époque, classé parmi les hommes les plus séduisants de l'année par Vanity Fair en 1970, fut également un réconfort sentimental pour Jackie dans les moments difficiles.
Autant de confidences que le monde entier recevra avec curiosité le mois prochain. Décidément, ceux qui pensaient tout savoir sur le clan Kennedy ont encore de grosses surprises devant eux...