Jacques Chirac le Tropézien : Les jolies filles sautent à son cou, Bernie sévit

Qui ne semblerait pas un peu fatigué, après trois verres remplis à ras d'une piña colada bien dense et bien fraîche ? Pourtant, avec Jacques Chirac, c'est un peu l'effet inverse que produit la sainte trinité rhum-ananas-coco, qu'il a sirotée par trois dimanche : l'ancien président reprend des couleurs et son visage creusé s'illumine d'un sourire digne du plus béat des estivants !

Apparu souvent fatigué, les traits tirés, le regard dans le vague et le mètre quatre-vingt-dix traînant depuis le début de ses vacances tropéziennes le 7 août, inquiétant même lorsqu'il lui fallut s'appuyer sur le soutien d'un garde du corps pour faciliter ses déplacements, le plus célèbre des aoûtiens de Saint-Tropez n'a certes plus, c'est indéniable, l'aura rayonnante des étés passés, lorsqu'il déambulait inlassablement dans la cité balnéaire le sourire aux lèvres, mais sait toujours tirer le meilleur parti de son séjour chez son ami François Pinault. Un fidèle parmi les fidèles qui, avec son épouse Maryvonne, n'a pas dérogé à la tradition, organisant vendredi soir le dîner rituel en l'honneur de Jacques Chirac : une quarantaine de convives, dont Michel Drucker, Franz-Olivier Giesbert, Mgr Di Falco ainsi que les maires de Toulon (Hubert Falco), Marseille (Jean-Claude Gaudin) ou Cannes (Bernard Brochand) ont honoré de leur présence l'ex-président de 78 ans.

Et c'est sans doute là l'ingrédient magique des vacances de Jacques Chirac, qui, malgré une santé visiblement déclinante, devra affronter du 5 au 23 septembre son procès pour l'affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris : il est très entouré. Pendant que son épouse Bernadette Chirac vaque à ses occupations et se promène avec son petit-fils adoré, Martin, 15 ans, fils de Claude Chirac et de son ancien compagnon l'ex-judoka Thierry Rey, s'arrêtant notamment sur la plage des Salins Chez Manu pour déjeuner, Jacquot ne souffre pas de la solitude. Quand ce n'est pas Maryvonne Pinault, il y a toujours un copain pour partager sa table et l'accompagner dans le lever de coude, au premier rang de chez Sénéquier, terrasse star avec vue directe sur les yachts amarrés dans le port. Presque son adresse secondaire.

Un copain... ou des copines ! Car Chichi le tombeur, malgré les remontrances qu'il a pu subir de sa Bernie pour ses flirts peu discrets et hilarants, a toujours la cote ! S'il a passé hier près d'une heure à signer des autographes et à poser aux côtés d'admirateurs pour des photos souvenirs, on dénombre pas mal de jeunes mais aussi et surtout beaucoup de femmes, de tous âges ! Et dès qu'un volant de robe, un bikini apparent sous la tunique blanche ou un sourire plein de charme le frôle, Jacques Chirac rayonne à nouveau, sous (presque) son meilleur jour. Le bonhomme n'a même plus besoin de se déplacer, elles viennent à lui... Et à 78 ans, on ne refuse pas la bise à de jolies minettes.

Jusqu'à ce que Bernadette rapplique et sonne la fin de la récréation. Pas commode, la Bernie. Et cela lui plaît de moins en moins, d'autant que ce dimanche elle attendait son Jacquot... à la messe. Apparemment, il préférait Sénéquier et ses minettes au père Michel Hayes. Ce qui a eu le don d'agacer prodigieusement Bernadette, qui a piqué une belle colère, racontée avec malice par nos confrères de Var-Matin : "Pendant ce temps, Bernadette qui tient en laisse Sumette, le bichon maltais offert par Michel Drucker, s'impatiente au fond de l'établissement en compagnie de Maryvonne Pinault. Agacée, l'ex-Première dame fait même face à plusieurs reprises aux photographes pour leur demander de cesser le mitraillage numérique. Une détermination qui aura raison de l'apéritif présidentiel. A 11 h 45, un monospace finit par surgir sur le port. Jacques Chirac, après un ultime salut à ses admirateurs, s'y engouffre pour rallier la villa des Pinault. Il est temps de passer à table."

Ce lundi 15 août, les prochains clichés de Chichi devraient nous le montrer ravis de prendre un bain de foule à la sortie de la messe de l'Assomption. A moins que...

G.J.