

On vous l'annonçait il y a deux semaines : après la politique, Jean Sarkozy a endossé cette année le costume de professeur, enfin d'enseignant vacataire plus précisément, en droit des sociétés, au sein de l'Université Paris-Est-Créteil. Attendu au tournant du fait, bien sûr, de son statut de fils d'ancien président mais aussi en raison de son parcours universitaire à rallonge (il a mis 5 ans à obtenir sa licence de droit), qu'en est-il aujourd'hui du nouveau rôle de celui qui est aussi vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine ? C'est à cette question qu'a voulu répondre le journal Le Parisien, en allant à la rencontre hier, jeudi 7 février, des élèves du principal intéressé.
Après la surprise créée par sa nomination, vient donc le temps des premières conclusions, et Jean Sarkozy peut se targuer d'avoir fait plutôt bonne impression auprès de ses étudiants : "C'est bon un chargé TD (travaux dirigés, NDLR)", assure un étudiant de 3e année dont le jugement n'était pourtant pas gagné d'avance. "Quand on a appris son arrivée, on était perplexe. Il a quand même doublé sa deuxième année de droit." Kristina, 22 ans, également interrogée par le journal est, elle, moins nuancée et plus enjouée quant à la "prestation" du mari de Jessica Sebaoun : "Il mérite d'être là. Il est compétent et il prend du temps avec les étudiants," estime la jeune femme. "Il a répondu à toutes nos difficultés," commente un autre de ses camarades. "Le seul bémol, c'est peut-être qu'il parle un peu trop bas."
Un bilan plutôt positif pour Jean Sarkozy donc, même si certains sujets abordés par le père de famille de 27 ans peuvent parfois prêter à la raillerie. Le 7 février, le thème du TD orchestré par le cadet de Nicolas Sarkozy, qui fêtait récemment ses 58 ans, concernait en effet la possibilité pour l'associé d'une entreprise d'utiliser le jet privé de cette dernière pour ses déplacements personnels - exemple jugé "bling-bling" par certains élèves.
Jean Sarkozy, lui, de son côté, fait profil bas et tente de fuir toute exposition médiatique. "Je ne souhaite pas m'étendre là-dessus. Ça serait donner de l'importance à quelque chose qui n'en a pas," a déclaré l'heureux papa du petit Solal (3 ans) et de Lola (bientôt un an). "Chargé de TD, c'est comme du tutorat, c'est un étudiant devant d'autres étudiants et c'est beaucoup de la méthodologie, ça n'a rien d'extraordinaire".