Après avoir déclaré qu'il était "content de partir" et avoir pesté contre la Fédération française de tennis consécutivement à son exclusion des JO de Rio 2016 – où il avait de toute façon été éliminé après sa défaite contre à Fabio Fognini mardi 9 août –, Benoît Paire est revenu sur ses propos. Dans un communiqué publié ce mercredi, le tennisman français de 27 ans a tenu à s'expliquer et à s'excuser de son comportement. De nombreux amoureux du sport, parmi lesquels des personnalités telles qu'Estelle Denis et Denis Brogniart, avaient épinglé – parfois violemment – le joueur, exclu des Jeux pour "manquements aux règles".
"Je tiens à préciser que l'on m'a interviewé à chaud à la sortie d'un match important que je venais de perdre. Je suis malheureusement impulsif et je regrette cette sortie médiatique, a déploré Benoît Paire. Je tiens à m'excuser de l'interprétation de certains de mes propos auprès de la France, des Français et de mes sponsors. J'aime les Jeux olympiques et je suis très fier d'avoir pu porter les couleurs du maillot français."
Le joueur incriminé affirme qu'il n'était "pas dans les meilleures dispositions psychologiques en raison de problèmes d'organisation et de communication" dont il assure qu'il n'était "pas responsable" "D'ailleurs, je ne suis pas le seul à l'avoir fait remarquer. Je souhaite le meilleur à tous les athlètes français encore présents à Rio", a conclu sagement le sportif controversé.
Benoît Paire avait été descendu publiquement par Arnaud di Pasquale, le DTN français, "après plusieurs recadrages, de nombreuses discussions et pas mal de manquements aux règles de vie". Le directeur technique national avait jugé le comportement de Paire "inadmissible" doublé d'un "manque de respect vis-à-vis de ses camarades et du staff". En ligne de mire, ses nombreuses virées en dehors du village olympique pour rejoindre sa petite amie, la chanteuse Shy'm. Cette dernière, naturellement visée par les critiques faites à son homme, s'était fendue d'un long message pour défendre son chéri, un "mal aimé" sur lequel une maîtresse (métaphore de la DTN) s'est acharnée de manière "facile et lâche".