Devant l'avalanche de commentaires – dont certains l'accusent d'être à l'origine des mauvaises performances de son homme –, Shy'm a réagi et vivement défendu son compagnon Benoît Paire. Rappel du contexte : Benoît Paire, 27 ans, a été exclu des Jeux olympiques par la Direction technique nationale (DTN) pour "manquements aux règles". Sous-entendu, le tennisman s'offrait des petites virées très régulières en dehors du village olympique, tout ça pour retrouver sa petite amie, la chanteuse Shy'm.
Dans deux posts Instagram, la star met les points sur les "i". En utilisant une métaphore, Shy'm croit savoir que "finalement, l'éviction de l'école n'est qu'une façon de détourner l'attention sur le 'mauvais élève' afin de masquer le reste". Selon elle, c'est "un prétexte pour tous les détracteurs qui détractaient déjà pour continuer à détracter encore" alors que "les plus intelligents sauront qu'une énigme ne se résolve (sic) pas avec qu'une partie de l'énoncé du problème". "Alors oui je suis de ceux qui se passionnent pour ces indociles, autistes, surdoués, insoumis, maladroits, ingérables, écorchés, passionnés, incompris, originaux, autodestructeurs, assure la Trappiste. Je fais partie de ceux qui admirent ces Albatros qui ont le courage d'être eux, sans entorses et faux semblants. En dépit de tout ce que cela comporte et engendre parfois. Et je respecte ces autres attentifs et sensibles qui vivent sur cette même planète, qui comprendront et sauront voir le beau dans le claudiquant et le non-conforme."
Les mal-aimés, les derniers de la classe, les différents seront toujours pris pour cible, les parfaits boucs émissaires à qui faire porter le chapeau
"C'est comme l'Art en somme, on ne vous demande aucunement de le comprendre, encore moins d'y adhérer. Mais simplement et au moins, de respecter le choix de certains qui font de l'aimer", écrit la jeune femme amoureuse.
Avec un ton sarcastique, elle poursuit avec une référence sur un de ses tubes : "ET ALORS !! (Oui chers journalistes, accroche parfaite en tête d'article, c'est cadeau). Les mal-aimés, les derniers de la classe, les différents seront toujours pris pour cible, les parfaits boucs émissaires à qui faire porter le chapeau. À mettre au coin et à blâmer sous leur bonnet d'âne." Pestant contre la vendetta contre son homme, Tamara Marthe de son vrai nom défend bec et ongles, corps et âme "l'élément perturbateur", poursuivant de manière hasardeuse avec sa métaphore de la discipline scolaire : "Car la maîtresse est celle que l'on écoute et que l'on croit. Et pour peu qu'elle soit psychorigide et obtuse, elle s'arrangera toujours pour pointer, isoler, punir et dans le meilleur des cas humilier afin de se dédouaner et prouver au monde qu'elle a raison. Il existe cependant des maîtresses plus intuitives, curieuses, dévouées, passionnées qui sauront faire déménager l'élément perturbateur du radiateur, au premier rang et à le rallier au reste de la classe. Avec finesse, savoir-faire, altruisme et compréhension. Elle prendra ses responsabilités et comprendra que c'est sa mission de trouver les solutions pour unir ses élèves et les amener à décrocher leurs diplômes de fin d'année. Plutôt que de fustiger les cancres en leurs imputant l'échec général. Mais cela demande effectivement beaucoup trop d'abnégation de psychologie, d'intelligence, et trop peu d'ego."
Benoît Paire est donc à ses yeux un "marginal" qui certes, "déroge parfois aux codes de bien séances, est connu et surtout attendu pour ses frasques afin de divertir la galerie", mais qui, au fond, a le cran d'être le seul à voir une autre vérité. Ulcérée, elle affirme avec conviction "qu'il est encore facile, pratique (et lâche) de logiquement le charger" en pointant du doigt la DTN, qui "peut profiter de son bureau de maîtresse pour se faire entendre et surtout, se faire entendre raison".
"Seule une chose vous anime et vous passionne autant dans cette histoire. Car ce n'est évidemment pas notre cher drapeau par le biais duquel vous vous octroyez autant de véhémence qui vous insurge tant", conclut Shy'm, laissant entendre à demi-mots que c'est son couple qui est ici la cible des critiques, que le sport est devenu secondaire et que le vrai problème – le manque de compétitivité et l'inefficacité du tennis français – est oublié.