Le 9 octobre dernier, M6 dévoilait le premier numéro de la nouvelle émission de Karine Le Marchand, Une ambition intime. Un programme qui lui tenait particulièrement à coeur et qui a provoqué un vif débat. À l'occasion d'une interview pour Paris Match, l'animatrice de 48 ans a évoqué son image de femme sexy et en a profité pour revenir sur les critiques dont elle a fait l'objet.
J'ai bien fait attention à ne mettre aucun décolleté
Après avoir admis que sa mère lui disait qu'elle n'était pas jolie, Karine Le Marchand a confié qu'être féminine demandait du travail et que, pendant une longue période, elle ne s'était pas trouvée séduisante. Mais depuis qu'elle a pris conscience de sa féminité, l'animatrice de L'amour est dans le pré n'hésite pas à être sexy que ça plaise, ou non.
En effet, à l'écran comme dans la vie, Karine Le Marchand aime être belle, n'en déplaise à ses détracteurs : "C'est comme pour les jupes courtes, dans dix ou quinze ans je ne pourrai plus me le permettre... alors j'en profite. Je veux être jolie et dire en même temps des blagues grivoises, taper dans la main des politiques comme dans celle des agriculteurs, vivre ma vie avec la conscience que ce sont mes plus belles années."
Toutefois, elle a assuré ne pas avoir usé de son côté séductrice lors du tournage d'Une ambition intime : "J'ai justement bien fait attention à ne mettre aucun décolleté (...). Je me fais belle parce que je passe à la télé. Je suis la même avec Marine Le Pen ou Bruno Le Maire. On m'a reproché d'avoir mis de la crème sur mes jambes épilées. Pour être crédibles, il faudrait interviewer un président avec du poil aux pattes ?"
Karine Le Marchand reste une mère avant tout et a également admis être une femme qui a envie de challenge, notamment pour sa fille Alya (13 ans) : "Ma fille adolescente va commencer à s'éloigner de moi, et c'est bien normal. Je veux qu'elle puisse me quitter sans culpabilité, en sachant que sa mère ne souffre pas car elle s'accomplit sans elle. J'ose. J'ai encore des envies. Et je fais tout pour faire de mes rêves une réalité."
Je ne souffre absolument pas du mépris que j'ai pu ressentir chez certains journalistes
Les hommes politiques, Karine Le Marchand les interroge de la même manière qu'un agriculteur, avec "le même regard bienveillant". "Je n'adopte pas un ton particulier pour les présidentiables. Voilà ce qui déroute (...). Je sais avant de commencer l'entretien ce que je veux obtenir de la personne. Je l'ai rencontrée avant l'émission, j'ai parlé avec sa famille, son conjoint", a-t-elle déclaré, avant d'ajouter que sa touche personnelle était l'humour. Les critiques de certains l'ont donc bien fait rire, comme celle de Roselyne Bachelot disant "que ce genre de traitement n'a aucun intérêt dans le débat politique" : "Je n'ai pas compris sa critique (...). Elle doit avoir ses raisons. Je ne souffre absolument pas du mépris que j'ai pu ressentir chez certains journalistes qui se disent 'intellectuels' (...). Ces personnes méprisaient déjà mon travail avant (...). Ils ne m'ont jamais invitée ni considérée."
Quoi que ses détracteurs en disent, l'ancienne compagne de Lilian Thuram est fière du résultat et a réalisé son souhait : montrer les politiques tels qu'ils sont, sans entrer dans l'"intimité inutile". D'autant plus que certains la lui dévoilent sans qu'elle le demande : "Bruno Le Maire m'avait demandé de ne pas parler du suicide d'un proche. Je comprenais, parce qu'il y a été confronté alors qu'il était adulte (...). Et finalement, lors de l'entretien, il en a parlé tout seul."
L'interview intégrale de Karine Le Marchand est à retrouver en intégralité dans le magazine Paris Match, en kiosques ce jeudi 27 octobre.