Kate Middleton complice du prince Harry pour son grand moment en clôture des JO

Embouteillages annoncés ce lundi à l'aéroport londonien d'Heathrow. Au lendemain de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Londres 2012 et du passage de témoin à Rio 2016, l'heure de se disperser a sonné, après une quinzaine de sport et d'émotions gravée dans les mémoires, et dont le prince Harry, maître de cérémonie délégué par la famille royale, a souligné en préambule dimanche soir, avec l'appui de sa belle-soeur Kate Middleton, la magnificence. Qu'importeront alors les éventuels retards au moment où délégations et spectateurs du monde entier regagneront leurs pénates, le coeur rempli de fierté patriotique et les yeux encore imprégnés des images du sensationnel bouquet final ?

Dimanche 12 août 2012, la Grande-Bretagne, refermant le livre des troisièmes olympiades qu'elle a accueillies dans son histoire et mettant en exergue tout le pouvoir d'émulation du sport, s'en est remise à l'un de ses ambassadeurs de la nouvelle génération royale. Réputé pour son sens de l'humour incontrôlable, comme a pu le vérifier à ses dépens durant la quinzaine olympique le secrétaire d'Etat délégué aux JO Jeremy Hunt, le prince Harry, 27 ans, a fait dans la sobriété et l'exaltation au moment de graver dans les annales les derniers mots de la famille royale sur ces JO de Londres. Dans la droite ligne des actions qu'il a menées en parallèle des Jeux, promouvant les School Games (Jeux scolaires prenant les JO pour modèles en vue d'encourager la pratique du sport chez les jeunes), témoignant sa gratitude aux bénévoles et aux athlètes britanniques et contribuant au rayonnement du royaume, le fils cadet du prince Charles, envoyé en première ligne, n'a pas failli, prenant la parole lors de la cérémonie de clôture orchestrée par Kim Gavin.

Troisième dans l'ordre de succession au trône, Harry n'avait rien de "Dirty", mais était au contraire bien propre sur lui, pour ce qui apparaît comme sa première mission officielle de tout premier plan au nom de la reine. En l'absence de la monarque, partie en vacances dans sa résidence d'été écossaise de Balmoral après avoir déclaré les Jeux de Londres ouverts, du prince Charles, également en congés (depuis le lendemain de la cérémonie d'ouverture) dans son fief écossais de Birkhall (où Camilla l'a rejoint plus tard, après avoir suivi quelques épreuves équestres en sa qualité de marraine de la Fédération britannique d'équitation), mais aussi du prince William (vraisemblablement reparti depuis plusieurs jours à sa mission de pilote d'hélicoptère de sauvetage au sein de la base RAF VAlley d'Anglesey), le prince Harry a assumé ses responsabilités, premier "senior royal" en présence. S'enflammant pour ces JO "extraordinaires", qui "resteront pour longtemps dans les coeurs et dans les têtes des habitants de toute la planète" et incarnent une "magnifique force de changement pour le meilleur", il a félicité toutes les athlètes, lesquels ont démontré que "les possibilités de l'homme n'ont pas de limites".

Le prince a suivi la cérémonie en compagnie de la duchesse de Cambridge, commentant avec bonne humeur l'incroyable concert proposé par la crème des artistes britanniques, comme Madness qui a fait vibrer le stade au son du quasi-hymne Our House, de George Michael et Freedom, ou encore des Spice Girls reformées pour "spice up" ce bouquet final.

Le tandem était entouré d'officiels comme Jeremy Hunt, Lord Sebastian Coe (grand ordonnateur des JO et en charge de l'après-Jeux), le Premier ministre David Cameron et sa femme Samantha, le président du CIO Jacques Rogge, ou encore la princesse Anne et son époux Timothy Laurence, qui ont été très assidus sur les sites olympiques au cours de la quinzaine. Harry et Kate, dont les relations brillent d'une superbe complicité, ont clairement été les deux membres de la famille royale les plus impliqués dans la manifestation olympique, honorant avec dévouement leur fonction d'ambassadeurs du Team GB, tant comme spectateurs - et même supporters survoltés - que lors de leurs visites au village olympique de Stratford. Leur engagement, avec le prince William, était hautement symbolique, témoignant d'un passage de flambeau en train de s'opérer entre le sommet actuel de la monarchie (la reine Elizabeth II et son héritier le prince Charles) et son sommet à venir (le futur couple royal William et Kate, le futur n°2 Harry). A elle seule, Kate Middleton aura cumulé une vingtaine d'apparitions diverses au cours de cette quinzaine des JO, avec ou sans ses deux chevaliers servants, lesquels auront, de leur côté et entre frères, accordé une rare interview télévisée sur la terrasse de la BBC. Leur contribution au succès de l'événement et leur reconnaissance vibrante envers tous les organisateurs, bénévoles et athlètes ont été unanimement appréciées par les sujets de Sa Majesté, fiers de ces jeunes royaux modernes, sensibles et proches d'eux.

La souveraine britannique, qui donnera le 23 octobre à Buckingham une réception en l'honneur, avait transmis ses meilleurs sentiments à l'occasion de la cérémonie de clôture, saluant notamment le Team GB pour sa moisson de médailles record (la meilleure depuis Londres 1908) émaillée de quelques triomphes particulièrement sensationnels (Chris Hoy, six médailles d'or au compteur, Nicola Adams, première championne olympique de boxe sous les yeux de Kate Middleton, ou encore Jessica Ennis, heptathlète idole de toute une nation), propre à inspirer les prochaines générations d'olympiens et à rappeler comment le sport "rassemble les communautés et les nations". Elizabeth II n'a pas manqué, en conclusion de son message, de faire la transition avec les Jeux paralympiques qui s'ouvrent dans le sillage des Jeux olympiques. Une nouvelle quinzaine au cours de laquelle on ne devrait pas manquer de revoir Kate Middleton et le prince Harry.