"Les neuf derniers mois ont été incroyablement difficiles pour nous en tant que famille. La vie telle que vous la connaissez peut changer en un instant et nous avons dû trouver un moyen de naviguer dans les eaux tumultueuses et la route inconnue" : c’est ainsi que Kate Middleton a, entre autres, annoncé en septembre dernier la fin de son traitement de chimiothérapie. Cette année 2024 aura été marquée par la maladie pour la famille royale entre le cancer de la princesse de Galles et celui du roi Charles III. L’épouse du prince William reprend doucement du poil de la bête et doit sûrement s’être réjouie d’avoir été nommée par le magazine TIME dans la shortlist des personnalités de l’année 2024. "La princesse de Galles a suscité un débat sur la vie privée et la santé pour les personnalités publiques", a justifié le média américain.
Ce n’est pas la première fois que la princesse fait partie des finalistes pour ce titre puisqu’en 2011 déjà, l’année de son mariage, elle en était mais aussi deux ans plus tard, en 2013, après la naissance du prince George. La cote de popularité de la maman de trois enfants risque d’ailleurs d’augmenter davantage puisqu’avec le cancer du roi Charles III, le couple princier prend de plus en plus de place médiatiquement mais aussi en termes de responsabilités. En effet, le mari de Camilla Parker-Bowles n’est plus tout jeune et la maladie ne vient pas arranger les choses… L’heure serait donc à l’anticipation pour la succession au trône britannique. Selon Sally Bedell Smith, l’une des biographes de la famille royale, qui s’est confiée au magazine People, la préparation de Kate et William à leurs futurs rôles connaîtrait un coup d'accélérateur. "Bien que le roi s’acquitte de ses fonctions avec la détermination qui le caractérise, il a dû accepter les limitations imposées par son traitement contre le cancer. Par conséquent, William a assumé davantage de responsabilités, et Kate et lui se sont préparés à leurs futurs rôles plus tôt qu’ils ne l’auraient espéré", a-t-elle expliqué.
Une source interne a renchéri : "Il y a un sentiment de calme avant la tempête. Ils sont les prochains à occuper le poste le plus important de leur vie et, bien sûr, la santé de Kate est prioritaire, mais cela a aussi permis à tout le monde de prendre du recul et de réfléchir à ce qui est important en ce moment". En attendant de prendre la relève, le couple prend de plus en plus de place et c’est notamment le prince William qui s’est rendu, le 7 décembre dernier, à Paris pour assister à la réouverture de Notre-Dame après 5 années de travaux et non pas son père. Selon l’historienne et experte royale Tessa Dunlop, le monarque vivrait plutôt mal le fait de ne pas être sur le devant de la scène. Elle a expliqué au Mirror que le prince William était, par exemple, davantage apprécié par Donald Trump car "contrairement à son père, longtemps associé à ses convictions écologiques, la marque de fabrique de William est de soigneusement éviter tout débat passionné". Et l’historienne de conclure : "Cela doit être difficile pour Charles, un homme qui a attendu plus de 70 ans pour ce grand rôle, de jouer les seconds rôles derrière son fils".