Quand on a atteint de tels summums trash, difficile de pousser la provoc' sans tomber dans la surenchère. Reine indétrônable du scandale, Ke$ha a fait les frais de ce principe dans son nouveau clip, Crazy Kids, sur lequel la blonde déjantée de 26 ans a invité un certain will.i.am.
Depuis qu'elle s'est affichée microshort en jean et bouteille de whisky à la main dans son tube Tik Tok, Ke$ha n'est pas spécialement réputée pour son bon goût et encore moins pour ses attitudes de jeune fille de bonne famille. Dans son dernier titre, extrait de son deuxième album Warrior, la jeune star le chante à pleins poumons : c'est une "Crazy Kid", et tant pis pour ceux qui tiqueront et à qui cela ne plaira pas.
Et pour bien faire passer le message, Ke$ha fait une nouvelle fois du grand Ke$ha. Résultat : une avalanche de bling-bling, associé à un style ultraloufoque et complètement décalé dans un univers de motards en pleine séance de barbotage et de bad boy en session muscu. Grosses lunettes, méga créoles en forme de coeur et surtout coiffure digne d'un Snoop Dogg qui se serait décoloré la tête, Ke$ha ne fait décidément pas dans la discrétion et s'affiche en gansta girly au côté d'un will.i.am en hologramme.
Pris par un agenda particulièrement rempli, le producteur star et juré de The Voice UK n'a en effet visiblement pas eu le temps de se rendre en personne sur le tournage de Crazy Kids, sur lequel il fait donc une apparition vocale, convaincante mais pas exactement renversante. Le leader des Black Eyed Peas a donc opté pour les effets spéciaux, et c'est sur une sorte de cosmonaute (Daft Punk sort de ce corps) entouré de molosses et de jolies jeunes filles, qu'apparaît le visage de will.i.am.
Si l'on retrouve les éléments qui ont fait le succès de Tik Tok (ambiance déglingo-festive), pas sûr que Crazy Kids vienne convaincre davantage après le succès relatif de C'Mon et Die Young, les deux premiers titres issus de Warrior. Pourtant très attendu, le deuxième opus de la starlette, fan absolue de décadence, peine à se propulser en tête des charts...