Tranquille avec le Paris Saint-Germain dont il garde les cages, Kevin Trapp est un homme comblé. Le portier allemand roucoule avec la sublime Izabel Goulart et tutoie les sommet lorsqu'il ne se rend pas coupable d'une grosse boulette en match. Mais tout n'est pas si rose pour celui qui garde un souvenir ému des attentats du 13 novembre 2015.
Présent au Stade de France avec la sélection allemande alors que trois kamikazes se font sauter au dehors de l'enceinte, Kevin Trapp, comme les acteurs de la rencontre, n'a aucune idée de ce qui se trame au dehors avant le coup de sifflet final. Confiné en fin de match dans les vestiaires avec ses coéquipiers pendant que se joue le drame du Bataclan, Kevin Trapp aura vécu cette nuit terrible au plus près.
À tel point que la star, couvée du regard par le top Izabel Goulart lors de ses matchs avec le PSG, a ressenti le besoin de se rendre sur les lieux du massacre au coeur de Paris. Une sorte de thérapie pour le jeune homme au charme ravageur. "À chaque fois que j'y pense, j'en ai des frissons. J'étais si proche de l'événement. À la télévision, nous avons vu toutes ces horribles images", confie-t-il ainsi dans les pages du magazine Focus, dans des propos repérés par le quotidien sportif L'Équipe.
Et le gardien de poursuivre sur ces attentats, qui ont profondément bouleversé la capitale et ses habitants : "Je dois avouer que Paris a changé depuis ce drame. Notre club également. Récemment, je suis allé faire un tour devant le Bataclan et notamment dans la petite rues où les gens avaient tenté de fuir ou s'étaient jetés par les fenêtres. J'ai eu un sentiment bizarre, mais avec le recul, le fait d'avoir été sur les lieux du drame m'a permis de mieux digérer cet événement."
Mais pas de faire des boulettes, comme ce fut encore le cas samedi dernier face à Reims, où le gardien s'est rendu coupable d'une sortie hasardeuse, permettant à Reims de sauver l'honneur dans sa défaite 4-1 face au PSG. "Mes bourdes m'énervent, mais je les analyse du mieux possible afin de ne pas commettre à nouveau ce genre d'erreurs", a-t-il expliqué dans les colonnes de Focus. Reste à mettre le tout en pratique...