En avril 2019, Kodak Black était arrêté à la frontière américano-canadienne pour avoir essayé de faire passer de la weed et une arme de calibre 9mm. En novembre, il a été condamné à quatre ans de prison ferme. Selon ce que rapporte TMZ.com, le rappeur américain serait en train de vivre un enfer derrière les barreaux.
Samedi 14 décembre 2019, l'équipe de Kodak Black a publié un message sur Instagram, où le rappeur dit être victime de mauvais traitements. Il fait référence à plusieurs altercations avec des gardiens et co-détenus, avec qui la violence s'est accentuée au fils des mois. "En octobre 2019, on m'a injecté une substance inconnue, qui m'a fait me sentir possédé, comme si j'étais en train de mourir. Je parviens à me lever pour demander une assistance médicale, qu'on m'a refusée. Ceci m'a laissé dans un état de paranoia constant", explique l'artiste de 22 ans.
"Peu près ça, j'ai eu une altercation avec un détenu. Le même garde qui a refusé mon assistance médicale m'a envoyé un jet de gaz lacrymogène, bloqué au sol et m'a frappé de manière répétée. Bien que je sois au sol, il a appelé des renforts. Je les suppliais de me laisser respirer. C'est là que j'ai fait une expérience de mort imminente", a poursuivi Kodak Black, qui dit avoir été battu "si brutalement" qu'il a dû être ramené à son box "dans une chaise roulante". Le rappeur américain explique ensuite n'avoir pas eu accès au magasin de la prison pendant 45 jours, ne pouvant pas bénéficier d'une hygiène standard. Il évoque aussi l'épreuve de devoir faire face au deuil de son "frère", Juice Wrld.
Dans son message, Kodak Black dit également être forcé à prendre des médicaments pour la santé mentale. Il conclut sa publication d'un hashtag #JUSTICEFORKODAK.