Dans Koh-Lanta, les aventuriers sont livrés à eux-mêmes... ou presque. Avant le coup d'envoi du jeu de TF1, la production leur donne les clés qui permettent de savoir si un aliment est comestible ou non. Et si jamais un candidat ingurgite quand même une plante interdite, l'équipe veille. Explications de Julien Magne, producteur du jeu, auprès de nos confrères de Télé Star.
"Les candidats reçoivent un briefing sur les plantes et animaux dangereux ou protégés s'il y en a. On leur demande de faire appel à leur bon sens, lance-t-il. Dans le doute, il est conseillé de s'abstenir. C'est ce qu'ils ont fait après discussion autour du rat." En effet, lors de l'épisode 3 de Koh-Lanta, marqué par l'élimination de Diane lorsqu'Estelle a brandi son collier d'immunité, l'équipe bleue du Sud avait trouvé un rongeur. Certains souhaitaient en faire un repas, tandis que d'autres préféraient le libérer. C'est finalement la deuxième option qui avait été retenue par l'équipe.
Et Julien Magne d'expliquer qu'en cas de loupé, la production n'était jamais bien loin : "Si un aventurier décidait malgré tout de croquer dans un fruit ou une racine toxique, l'équipe de tournage doit l'en empêcher." Le producteur précise même que cela est "déjà arrivé" et que ça a "fonctionné" !
Mais que se passe-t-il si les aventuriers n'ont pas assez de denrées pour se nourrir ? En 2017 déjà, une rumeur courait : la production aurait planté des cannes à sucre et des plants de manioc tout près des camps des apprentis Robinson. "Cela peut arriver, mais c'est assez rare !", avait assuré à l'époque Julien Magne, toujours dans Télé Star.
Toutefois, la légende indiquant que les aventuriers bénéficient de boissons sucrées ou de "petits remontants" hors caméra a été formellement démentie !