Koh-Lanta, La Tribu maudite a récemment pris fin. C'est Thibault qui est ressorti grand gagnant de cette dernière édition. De quoi rappeler des souvenirs à une ancienne participante. "Ca m'a replongée 20 ans en arrière quand, en 2004, j'étais à sa place au Panama", raconte Nathalie Lapicque à La Presse de Vesoul. Deux décennies plus tôt, alors qu'elle était âgée de 28 ans, elle a marqué le jeu de survie. En effet, elle avait été accusée par la production de vol sur le camp ! Aujourd'hui, l'ancienne aventurière livre sa version des faits.
Après 20 jours d'aventure au Panama, Nathalie Lapicque s'est sentie mal, physiquement mais aussi et surtout psychologiquement. "J'avais demandé à voir un psychologue car j'étais au plus mal. Je ne supportais plus les conditions de vie et je voulais m'en aller", se souvient-elle, toujours auprès de La Presse de Vesoul. C'est alors qu'elle a demandé à son équipe de voter contre elle afin de pouvoir quitter le jeu. Mais lors du conseil, tout ne s'est pas déroulé comme elle l'avait prévu : "Tout le monde est assis le fameux soir. Il fait nuit et tout à coup, Denis Brogniart me prend à partie en brandissant une carte de la première île des rescapés jaunes, en déclarant que je l'avais volée !" En réalité, cette carte avait été donnée aux aventuriers afin qu'ils puissent se repérer. Et c'est un autre candidat qui l'a glissée dans le sac de Nathalie : "Raphaël voulait la récupérer et comme je quittais le jeu, il m'a demandé de lui sortir. Il me disait, prends-la, je pourrai la revendre." Le sac de l'aventurière étant rempli de "coquillages pour l'aquarium de [ses] parents", Raphaël aurait alors proposé de s'occuper de la réorganisation du bagage.
Finalement, la carte s'est retrouvée directement entre les mains de Denis Brogniart au conseil. D'après Nathalie, Raphaël aurait donné l'objet à la production, faisant passer sa camarade pour une voleuse. L'aventure de Nathalie s'est arrêtée là : tout le monde a voté contre elle non pas car elle l'avait demandé mais pour la punir de cette affaire de carte volée. 20 ans après l'histoire, elle en garde un souvenir amer. "J'ai appris à vivre avec. Aujourd'hui, j'ai bientôt 50 ans et je suis passée à autre chose, mais quand même, quelle belle injustice", conclut-elle.