Thomas de L'amour est dans le pré 8 s'est enfin exprimé...
Hier soir, lundi 29 juillet, les téléspectateurs ont pu retrouver sur M6 un nouvel épisode de L'amour est dans le pré 8. Mais impossible pour eux de ne pas penser à la terrible polémique qui entache l'émission en voyant Thomas, passionné de chevaux, à l'écran. Et pour cause, le jeune agriculteur est accusé de "sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif". En d'autres termes, il aurait laissé agoniser l'un de ses chevaux dans une prairie alors qu'il se trouvait à Paris pour le tournage de l'émission. Hier soir, le jeune homme s'est enfin exprimé et a donné sa version des faits au site de Télé Loisirs avant de s'expliquer à nouveau dans le Parisien de ce matin.
C'est point après point que Thomas a construit son argumentaire. Ainsi, il commence par rappeler que son poulain, âgé de 18 mois, était atteint d'une myopathie atypique. Son cas était incurable. Mais s'il l'a soulagé au mieux, Thomas n'a pas souhaité pratiquer une euthanasie. Il explique : "A titre personnel, je suis contre l'euthanasie : mon choix est de laisser faire la nature. D'autres éleveurs auraient peut-être fait le choix d'appeler un vétérinaire pour procéder à une euthanasie..."
Le 4 mars, date à laquelle des bénévoles d'un refuge animalier ont découvert l'animal agonisant, l'agriculteur n'était pas du tout à Paris, comme l'avait d'ailleurs indiqué la production de l'émission la veille. Il tient à remettre les choses au clair : "Le 4 mars dernier, j'ai dû me rendre à Paris pour une formation agricole d'une demi-journée. En aucun cas, cela n'avait de rapport avec le tournage de L'amour est dans le pré. Ceux qui le prétendent font preuve de malveillance envers moi et l'émission."
En partance pour Paris, Thomas indique avoir laissé le cheval à la pâture et l'avoir recouvert d'une couverture de soin prévue pour les chevaux et d'une bâche faisant paravent : "Il avait le souffle ralenti. Je savais que, dans les heures qui suivaient, il allait partir. Je n'ai pas jugé nécessaire d'appeler le vétérinaire : le cheval était en train de s'éteindre, il n'était pas dans d'atroces souffrances..."
Quelques mois après le drame, Thomas dit "assumer complètement" son acte dans le Parisien. Il ajoute : "J'aurais dû demander à quelqu'un de rester au chevet du poulain, mais on a beaucoup de chevaux (une soixantaine, NDLR)."
Alors qu'il devra comparaître devant le Tribunal d'instance d'Amiens le 6 septembre prochain pour répondre de ses actes, l'agriculteur estime injuste cette procédure au vu du "nombre de nuits passées à veiller des chevaux malades". Et l'agriculteur de conclure dans Télé Loisirs : "Je consacre ma vie aux chevaux depuis dix ans. Cette affaire est vraiment regrettable."
Selon Arnold Lhomme, enquêteur au sein de 30 Millions d'amis, l'agriculteur risquerait en théorie "deux ans d'emprisonnement ferme, 30 000 euros d'amende, et l'interdiction de posséder un animal".