Alors qu'on le retrouve en ce moment dans la huitième saison de L'amour est dans le pré sur M6, voilà que Thomas se retrouve mêlé à une histoire sordide, de "cruauté envers un animal domestique".
Le site du Courrier Picard révèle aujourd'hui, qu'au mois de mars, un cheval a été trouvé agonisant à Allery, entre Airaines et Oisemont (Somme). Thomas Menant, candidat de L'amour est dans le pré saison 8, actuellement à la recherche de l'amour, n'est autre que son propriétaire. Ce dernier sera jugé en septembre.Le 6 septembre, le tribunal correctionnel d'Amiens devra ainsi statuer dans cette affaire de "sévices graves, actes de cruauté envers un animal domestique apprivoisé ou captif". En mars, un cheval était retrouvé agonisant dans une prairie à Allery, (Somme). Une affaire qui n'est malheureusement pas rare.
Que s'est-il donc passé ce 5 mars ? Vers 9 heures, deux salariées du refuge animalier de Oisemont reçoivent la visite d'un homme qui vient de trouver un cheval, agonisant. Cécilia, l'une des deux salariées, se souvient : "Un homme est venu nous dire qu'il avait vu un cheval dans une prairie, à Allery, couché sous une bâche tenue avec des pneus et que lorsqu'il l'avait soulevée, il s'était aperçu qu'il était toujours en vie, qu'il agonisait." (Retrouvez la photo du cheval sur le site du Courrier Picard)
Puis les deux jeunes femmes se rendent sur les lieux. "Il était effectivement vivant. Il se débattait, on voyait qu'il souffrait", ajoute-t-elle. Plusieurs mois se sont écoulés depuis mais les deux témoins sont encore sous le choc de ce qu'elles ont vu dans cette prairie.
C'est un vétérinaire qui a conseillé aux salariées du refuge d'appeler les gendarmes. Sur place, ces dernier ont alors tenté d'appeler le propriétaire de l'animal. Thomas Menant leur répond alors qu'il est à Paris pour le tournage de l'émission à succès de M6 et qu'il ne peut donc pas venir. La salariée du refuge raconte : "Il a aussi expliqué qu'il savait que le cheval était là mais qu'il pensait qu'il était déjà mort."
L'enquête des militaires d'Abbeville, chargés du dossier, a révélé que l'animal avait agonisé du lundi 4 mars à 8 heures jusqu'au lendemain, midi et demi. Soit plus de 24 heures. "Avec ma collègue, nous sommes restées sur place jusqu'au bout. On l'a vu mourir, ça nous a fait mal", indique Cécilia.
Le refuge de Oisemont a porté plainte et peut compter sur le soutien de l'association 30 millions d'amis, qui l'épaulera dans cette démarche. Le service juridique de 30 millions d'amis a ainsi indiqué : "Il est fort probable, vu la tournure médiatique que prend le personnage, que nous mandations un avocat parisien."
Isabelle Grenon, présidente du refuge, a d'ores et déjà reçu une convocation pour témoigner le 6 septembre, et compte emmener avec elle Cécilia et Sabrina, les deux salariées du refuge qui ont été témoin de la scène. Isabelle Grenon a déclaré : "Si l'animal était malade, je comprends qu'il ait dû l'euthanasier. Mais on ne laisse pas une pauvre bête agoniser comme ça, seule, pendant des heures."
Avant-hier, jeudi 25 juillet, Thomas Menant, lui, était injoignable.
Sombre histoire pour celui qui, pourtant, depuis le début de l'aventure, semble être plus passionné par ses chevaux que par ses deux prétendantes Marie et Pauline. On se souvient que lors de l'arrivée de ces dernières chez lui, Thomas était même arrivé en retard à la gare à cause d'une urgence vétérinaire. Il est quasiment impossible de croire que l'éleveur de chevaux ait laissé consciemment l'une de ses bêtes agoniser.
Espérons que lumière soit faite rapidement sur cette terrible histoire...