L'humoriste Hakim Jemili papa d'un enfant de 3 ans, la maman est une "célèbre collègue"

Depuis plusieurs années déjà, que ce soit sur Instagram, sur scène ou même désormais au cinéma, Hakim Jemili voit sa carrière décoller : plutôt populaire, l'humoriste enchaîne les projets. Au casting de Tapie, la série qui vient de décrocher un BAFTA à Londres, il a joué dans plusieurs succès au cinéma et s'apprête à démarrer un nouveau spectacle.

Mais avec tout cela, il n'oublie pas sa vie privée : marié depuis 2015 avec sa collègue humoriste Fadily Camara, dont il aime parler dans ses sketchs et avec qui il avait même créé un programme court sur Canal+, il a accueilli son premier enfant en 2021, un petit garçon dont il n'a jamais révélé le prénom mais dont il est particulièrement fier, comme il l'a confié au Parisien ce week-end.

"Notre enfant, c'est un melting-pot. Il est français, sénégalais, guinéen, marocain, tunisien...", a-t-il expliqué, plaisantant sur le fait d'être "le seul Blanc" chez lui. Mais toutes ces origines, si importantes pour lui, sa femme et leur petit garçon, amènent de nombreuses questions chez l'humoriste, lui-même Alsacien d'origine tunisienne.

"Je n'ai pas envie qu'il ait honte d'être noir ou arabe, comme moi j'ai pu avoir honte de l'être. Après je suis passé par d'autres phases : j'ai eu honte d'avoir honte. Là, je suis très bien avec qui je suis mais ça a pris du temps, a confié le papa du petit garçonnet de 3 ans. Moi je suis alsacien, français et tunisien, ça ce sont mes origines. Je ne pourrais pas m'en enlever une. Je mange de la tarte flambée, de la tchoutchouka, de la tartiflette... On a eu une éducation un peu plus compliquée, nous aussi on doit mettre les pieds dans le plat".

Des origines diverses qui lui plaisent, en tout cas, et qu'il aborde dans son nouveau spectacle : attaché à la notion de "vivre ensemble", qu'il a du mal à trouver ces dernières années, Hakim Jemili regrette les très nombreuses polémiques qui fleurissent dans les médias ou la politique. "On n'arrive plus à trouver des endroits qui nous rassemblent, on essaye absolument tout le temps de se diviser. C'est de plus en plus complexe d'interagir de manière normale avec les gens. Difficile d'avoir un avis nuancé, c'est un peu triste, on est tout le temps sommé de choisir un camp", regrette-t-il.

Il faut dire que les polémiques viennent de l'atteindre après une interview par Thomas Isle sur Europe 1 dans laquelle il avait confirmé "ne pas avoir un avis tranché" sur le conflit israélo-palestinien. Interpellé sur Twitter, il a tenu à rappeler ses prises de position sur Instagram : expliquant avoir "merdé" lors de cette interview, il a reconnu avoir "commis une erreur" auprès de ses fans et rappelé ses "engagements pour la paix" et son "soutien aux Palestiniens", un message liké par de nombreuses personnalités.