On a croisé sa beauté diaphane et romantique dans Mort à Venise, Cabaret et l'extraordinaire Barry Lyndon de Stanley Kubrick. Marisa Berenson a peu tourné, mais ses choix lui ont permis d'être honorée récemment d'un prix Henri-Langlois (du nom du créateur de la cinémathèque). La vie de Marisa Berenson aurait pu faire un film magnifique... de la jeune mannequin en couverture de Vogue à l'actrice mystérieuse et insoumise. Marisa perd sa soeur dans les attentats du 11 septembre, une blessure qu'elle évoquait très récemment avec beaucoup de pudeur.
Face à cette figure élégante, classe, presque royale, Barbareschi invitait la sulfureuse Asia Argento. Rebelle, rock, sexy, tatouée et amoureuse, la belle Asia est d'une beauté explosive. La fille du réalisateur de films d'horreur, Dario Argento est désormais l'épouse de Michele Civetta, père de son fils Nicola Giovanni, un an. Comme Marisa, elle a su choisir des réalisateurs très particuliers pour la mettre en scène de Tony Gatlif (Transylvania) à Sofia Coppola (Marie-Antoinette) en passant Gus van Sant (Last Days)...
Les deux actrices avaient opté pour la traditionnelle robe noire. Plus longue et légère pour Marisa, courte et ajustée pour Asia, qui en profitait donc pour dévoiler ses jambes... Si seulement un réalisateur avait l'audace de les réunir au cinéma !