Après la mode et le cinéma, Laetitia Casta repart à la conquête de la scène et se lance dans la réalisation. Avec une pièce de théâtre et un documentaire tournée au Tchad à venir, l'icône française de 38 ans envisage de faire de 2017 son année.
Elle la commence avec style et détermination, dans les pages du magazine Grazia.
Ce vendredi 23 décembre sort l'avant-dernier numéro de 2016 de Grazia ! Laetitia Casta en fait la couverture et se livre dans une cover story de huit pages, illustrée de photos signées Nik Hartley. Dans son interview, Laetitia parle de la pièce Scènes de la vie conjugale (adaptée du film du même nom d'Ingmar Bergman, au théâtre de l'Oeuvre dans le 9e arrondissement de Paris, à partir du 5 février) : elle y incarne Marianne, l'ex-femme de Johan, personnage principal joué par Raphaël Personnaz. Le récit d'un couple qui s'aime, mais se déchire.
"On aime avec nos névroses. C'est injugeable, un couple. Un couple, ça a ses propres règles. Personne ne peut y jeter un regard moral. Aimer, c'est aimer la cicatrice de l'autre, et c'est à peu près tout", explique Laetitia Casta. Avant de retrouver la scène, la comédienne et grande soeur de l'actrice Marie-Ange Casta est passée derrière la caméra : pour Grazia, la réalisatrice du court-métrage En moi (avec Yvan Attal et le top model Lara Stone, projeté au dernier Festival de Cannes) en évoque une scène de casting de femmes nues et son propre parcours de mannequin.
"Mon corps était un outil de travail, et j'ai dû trouver une dignité là-dedans. Si je ne m'étais pas conditionnée à trouver un sens à tout cela, cela aurait été, effectivement violent. Je serais devenue une sorte de poupée, et je n'avais pas du tout envie de ça", confie Laetitia Casta. Elle ajoute : "J'avais 14 ans quand j'ai commencé. Soudain, le regard des autres devient votre vie. À moi d'en faire quelque chose."
Cette attention, Laetitia Casta compte l'utiliser à bon escient. Elle vient de tourner un documentaire au Tchad, sur les enfants à N'Djamena et autour du lac Tchad, dans les camps de réfugiés. Partie avec l'Unicef et armée d'une caméra, le top model n'avait qu'un seul objectif : "Il n'y a pas d'images ! J'en ai donc ramené. Pour que l'on commence à soucier d'eux."
"En France, on a peur de se salir les mains avec les réfugiés. Là-bas, j'ai vu de l'entraide", révèle Laetitia Casta.
Retrouvez son entretien en intégralité dans le Grazia du 23 décembre, disponible en kiosques !