Adoubé par Antoine de Caunes – neuf cérémonies au compteur –, Laurent Lafitte était fortement pressenti pour présenter la 39e cérémonie des César, le 28 février prochain. Il se murmure même, que depuis la nomination au Grand Journal d'Antoine de Caunes – lequel avait été annoncé comme maître de cérémonie pour la 39e édition par l'Académie et un communiqué officiel transmis le 1er mars dernier –, Laurent Lafitte a la cote du côté de Canal+.
Antoine de Caunes avait assuré à nos confrères de PureMédias ne pas avoir "l'intention de squatter la place", ajoutant qu'il serait "ravi de passer le relais à un Laurent Lafitte par exemple". Mais en promo pour le film d'animation Turbo pour lequel il prête sa voix, Laurent Lafitte a balayé la rumeur en confirmant : "Non je n'y serai pas." Au micro de PurePeople, l'excellent acteur vu récemment dans Les Beaux Jours invoque un agenda chargé qui ne peut lui permettre de se préparer : "Parce que je serai en tournage et que je jouerai au théâtre le soir, je n'aurai donc pas le temps de faire les César."
Bon nombre de spectateurs n'avaient pas manqué de souligner que Laurent Lafitte avait fait son petit effet lors de ses quelques interventions sur la scène du théâtre du Châtelet pour remettre des prix (2011 et 2013 ont été de beaux crus humoristiques). En 2011, il avait également égayé la cérémonie des Molières en la présentant. Son humour avait alors fait mouche. "Quand j'ai présenté les Molières, je me suis beaucoup amusé. Mais c'est quelque chose que j'avais pris très au sérieux. C'était un bon mois de travail d'écriture", nous confie-t-il. Professionnel et méthodique, il poursuit : "Et si un jour, je fais les César, je veux les faire de la même façon, avec la même implication. Je ne veux pas le faire comme ça, à la légère."
Reste à savoir si Antoine de Caunes sera bien opérationnel pour endosser le costume de maître de cérémonie une dixième fois, en dépit d'une prestation effacée en février dernier. De son côté, Laurent Lafitte ne ferme pas la porte : "J'aimerais bien le faire une année", affirme-t-il en guise de conclusion. Pour 2015 ?
C.R.