De retour au cinéma dans le film Carnivores (en salles le 28 mars 2018), Leïla Bekhti a profité d'une interview accordée cette semaine au magazine Elle pour évoquer son plus beau rôle, celui de maman. Une grande première pour l'actrice de 34 ans qui a mis au monde en juillet 2017 un petit Souleymane, fruit de son union avec Tahar Rahim.
Réputée pour sa discrétion, la pétillante brune explique pourquoi elle fait aujourd'hui exception. "Je réponds en mon nom propre et parce que c'est une joie de partager ce que je vis", dit-elle. Ce qu'elle vit depuis huit mois est intense, magique. La comédienne peine presque à trouver les mots justes pour tenter de décrire l'amour incommensurable qui a envahi son coeur lorsqu'elle a rencontré son bébé. "J'ai pensé à ma mère, je me suis dit : 'Ah, c'est donc comme ça qu'elle m'aime ?', et c'était très doux, comme une évidence. Tout de suite après, en le voyant si petit, j'ai eu une sorte de vertige. Moi qui me méfie du pouvoir et de ses abus potentiels, j'ai eu peur de cette dépendance absolue qu'il avait de nous, ses parents. Ensuite, j'ai compris que notre pouvoir sur lui était avant tout un pouvoir d'amour", confie-t-elle.
Tiens, vous voulez le voir ?
Enthousiaste, Leïla Bekhti a également évoqué son basculement du côté gaga de la force. "C'est fou ! Ce bébé, c'est Simba dans Le Roi Lion... C'est la plus belle chose qui me soit arrivée. Ça me rend dingue parce que j'étais cette fille qui rentrait saoulée par les mamans qui parlaient une heure quarante-sept de leur fils et montraient 650 clichés sur leur smartphone. Eh bien, je suis devenue cette maman-là, en pire, parce que, même si je me rends compte que les gens n'en peuvent plus de voir des photos de mon bébé, je m'en fous, je continue. Tiens, vous voulez le voir ? Faut que vous compreniez de qui on parle !", lance-t-elle à la journaliste qui décrit un garçonnet "tout en fossettes et en bouclettes brunes", un "Tahar Rahim XXS".
Avec beaucoup d'émotion, la jeune maman est aussi revenue sur les surprises de cette nouvelle vie commune et les premières découvertes de son bébé, expliquant être d'une certaine manière retombée en enfance avec Souleymane. "Être témoin de toutes ses premières fois, ces instants précis où il découvre une couleur, une texture... C'est bouleversant. Je sais maintenant pourquoi on dit qu'avoir un enfant vous recentre sur l'essentiel. Plus je le regarde, plus je ferai tout pour qu'il devienne un homme bon, droit, aimant", ajoute-t-elle.
À ce sujet, Leïla Bekhti pense qu'elle et Tahar Rahim apporteront à leur fils une éducation "aimante mais exigeante", celle-là même qu'ils ont reçue. "Je suis sûre qu'on sera pareils avec lui. Nous voulons en faire un enfant curieux, jamais blasé. S'il s'ennuie, ce n'est pas grave, ça développe l'imagination. J'en croise, des gamins trop gâtés, ça me rend triste. C'est tellement mieux d'avoir mérité ce que l'on reçoit", glisse-t-elle. Et de conclure tendrement au sujet de son mari : "Tahar est un père très présent, tout va bien ! Et je suis si fière de lui."