C'est en 2011 que Vincent Shogun a été révélé au grand public, dans Les Ch'tis (W9). Très vite, il est devenu un personnage emblématique. Et avec le succès sont malheureusement venues les addictions. Un sujet qu'il a évoqué sans tabou lors d'une interview pour Jeremstar.
A l'époque, Vincent Shogun était "très mal entouré". Il sortait très souvent et s'est mis à consommer de le cocaïne. "J'en prenais énormément, j'en parle ouvertement. Je pense que j'en prenais deux ou trois grammes par jour, c'était énorme. J'y allais à fond, parce que j'étais quelqu'un de très faible et je voulais pas m'en sortir même si on a voulu m'aider. Je voulais me détruire. Tout le monde le savait que Shogun en prenait, j'étais au taquet, à fond les ballons. Tu ne peux pas être comme ça tout le temps, j'étais chargé comme une dynamite", a tout d'abord reconnu celui qui a vécu une véritable descente aux enfers.
Il assure que la production des Ch'tis était au courant, mais qu'elle avait fermé les yeux pour le garder dans le programme. "J'ai même pris de la drogue avec un caméraman", a-t-il poursuivi. Le compagnon de Cléa, qui a fait de la télévision durant dix ans, confirme qu'il a vu passer de la drogue à plusieurs reprises lors d'émission. "J'étais addict à cette merde, j'étais addict. Je ne pouvais pas m'en passer, je ne pouvais pas sortir sans ça. C'était terrible", a-t-il poursuivi. Cela s'est intensifié à la suite de la mort de son papa.
Cette addiction l'a mené en prison. Il a en effet passé vingt-huit jours derrière les barreaux, à Amsterdam, pour possession de drogues. Depuis, notamment grâce à sa compagne qui a tout fait pour qu'il ne sombre pas, il a remonté la pente. En plus d'avoir raconté son histoire dans dans son autobiographie, Au bout du tunnel, paru chez Récit en mai dernier, il tente désormais de passer un message de prévention auprès des jeunes. "On pense être soi quand on en prend mais pas du tout. Il faut surtout ne pas commencer et quand tu commences une fois, c'est dur à arrêter. Moi ça m'a pris des années pour dire stop. Il ne faut pas dire que c'est festif. J''en ai bavé, je fais de la prévention, il faut arrêter tout ça. C'est bien beau de faire le fanfaron en boîte de nuit mais bon...", a-t-il conclu lors de son entretien avec Jeremstar.