Si elle frise parfois le look sapin de Noël avec son style de color-addict et son goût effréné pour les accessoires volumineux et voyants, la princesse Maxima des Pays-Bas n'a pas volé la vedette, samedi 12 novembre 2011, aux enfants et à Sinterklaas (Saint-Nicolas), le Père Noël batave (tradition qui a engendré le Santa Claus américain, hérité des colons de la Nouvelle-Amsterdam), qui faisait ce jour-là son arrivée triomphale dans toutes les villes du pays !
Comme l'an passé, les trois charmantes petites princesses de Maxima et de son époux le prince héritier Willem-Alexander, exceptionnellement absent car retenu à La Haye par ses obligations, étaient mises à contribution pour cette journée que les Néerlandais adorent et qui donne officiellement le coup d'envoi de la saison de Noël : Catharina-Amalia, 8 ans le mois prochain, Alexia, 6 ans, et Ariane, 4 ans, avaient bien sûr mis leur bonnet de rigueur, celui de Zwarte Piet (Pierre le Noir), le fameux serviteur adolescent à la face noire (originellement parce que venu d'Afrique, mais aujourd'hui l'explication plus consensuelle de la suie de cheminée prévaut...) de Sinterklaas, pour accueillir à Dordrecht, près de Rotterdam, ce Saint-Nicolas adulé.
Des aspirants Zwarte Pieten, il y en avait plus d'un parmi la foule des enfants. Et lorsque Sinterklaas est arrivé en bateau, il a fait sensation, déclenchant des cris de liesse et peignant des émotions ébahies sur les visages des enfants. Les jolies princesses, qui avaient dansé et chanté des chansons traditionnelles en l'attendant, n'ont pas fait exception, leurs yeux pétillaient devant le patriarche. L'événement, qui a lieu chaque année à la mi-novembre dans l'ensemble du royaume, est une véritable célébration nationale, retransmise en télévision.
La fête passée, il faudra que les bambins patientent jusqu'au soir du 5 décembre, date du réveillon de Saint-Nicolas, pour une nouvelle célébration, puis jusqu'au matin du 6 pour découvrir les cadeaux déposés dans leurs chaussures.