Lisa Ekdahl : La douce Suédoise se souvient de la France et se livre intimement...
Publié le 25 mars 2011 à 22:03
Par Guillaume J.
Lisa Ekdahl livre le 4 avril 2011 le premier live de sa carrière, capté à l'Olympia en avril 2010, assorti d'un DVD dans lequel elle se dévoile. Lisa Ekdahl livre le 4 avril 2011 le premier live de sa carrière, capté à l'Olympia en avril 2010, assorti d'un DVD dans lequel elle se dévoile.
Lisa Ekdahl livre le 4 avril 2011 le premier live de sa carrière, capté à l'Olympia en avril 2010, assorti d'un DVD dans lequel elle se dévoile. En vidéo : live à la Fnac Montparnasse, avril 2009
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La voix de femme-enfant de Lisa Ekdahl, douce et atemporelle, coquette dans ses intentions et sans fard dans sa vérité qui va au coeur, nous ferait oublier que la diva scandinave fêtera en juillet prochain son quarantième anniversaire, et compte, depuis son premier album couronné en 1994 de trois Grammys suédois, une belle discographie. Une dizaine d'albums animés d'une délicatesse éthérée et de détours élégants par la bossa nova ou le jazz. Un talent proportionnel à l'extraordinaire discrétion de l'artiste.

Car d'elle, on ne sait que très peu. On sait qu'elle vit à Stockholm, avec son fils de 16 ans, Milton, né de son mariage avec le guitariste Salvadore Poe, qui composa pour elle en 2000, l'année de leur mariage (dissout depuis), un album bossaqui fait référence dans le parcours de Lisa.

En 2009, Lisa Ekdahl faisait nos délices avec un album d'une grâce absolue, aérienne et suave : Give me that slow knowing smile - "J'ai souhaité créer un album émotionnellement stimulant, sensuel et cinématique. Simple mais mystérieux", décryptait-elle. Elle revient à présent avec le premier live (CD+DVD) de sa carrière, issue de la captation de son show à guichtes fermés à l'Olympia en avril 2010 : Lisa Ekdahl at the Olympia, Paris (sortie : le 4 avril). Et à cette occasion, fait inédit, Lisa nous ouvre véritablement les portes de son univers... Ce live est l'occasion de retrouver le répertoire de Lisa, totalement revisité. Le DVD est quant à lui un savant mélange de titres live et de rencontres musicales (Robert Castle, Eric Bibb, Ane Brun, Rikard Wolff) filmées chez Lisa Ekdahl elle-même non loin de Stockholm.

En guise de mise en bouche, la belle Suédoise s'est confiée en détails par le biais de sa maison de disques...

Quel est votre lien avec la France et le public français ?

Je n'oublierai jamais ma première rencontre avec le public français. C'était en septembre 1997, dans un petit club de jazz, la Villa, à Paris. Dès le premier instant, j'ai été conquise.

Chanter, c'est échanger avec les musiciens, mais aussi avec le public. Le public français est très sensible aux nuances et aux teintes de la musique. Les Français analysent la musique mais sont aussi capables de se laisser aller à l'émotion et ça me plaît beaucoup.

Après les clubs, je suis passée à de plus grandes salles, comme l'Olympia ou le festival de jazz de Nice. Mais quelle que soit la taille de la salle, on parvient toujours à créer une intimité avec le public français. Et c'est merveilleux pour moi parce que c'est ce type d'expérience que je recherche toujours.

Pourquoi l'Olympia ?

Être dans les coulisses de l'Olympia, savoir qu'on est dans une loge où sont passées des légendes comme Edith Piaf, Judy Garland ou Nina Simone apporte une dimension supplémentaire. Ça tire vers le haut. J'aime rendre hommage aux grands qui nous ont précédés tout en célébrant l'instant présent. L'Olympia est parfait pour ça.

Dans le DVD figurent des extraits de votre vie privée tournée dans votre appartement à Stockholm. Quel était le besoin, la motivation de partager cette facette de votre vie avec vos fans ?

Avant un concert, il y a beaucoup de préparation et de répétitions. J'aime retrouver mes amis musiciens, on expérimente en toute décontraction, on cherche l'inspiration ensemble et on se soutient mutuellement. J'ai un studio d'enregistrement et plein d'instruments à la maison, et j'ai souvent des amis talentueux qui viennent me rendre visite. Je me dis depuis longtemps qu'il pourrait être intéressant de montrer cet aspect de ma vie musicale à mon public. Mais j'avais conscience que la présence d'une équipe de télévision pourrait compromettre la spontanéité et le naturel des échanges.

Quand j'ai rencontré le réalisateur Adam Nilsson j'ai senti que c'était la personne idéale pour capturer l'esprit de ces rencontres créatives. Adam est calme, respectueux et il a une âme d'artiste. Il a réussi à faire oublier sa caméra.

Que représentent les artistes que vous avez invité sur ce live et quelle est votre relation ?

Une de mes amies talentueuses, Ane Brun est revenue à Stockholm après une tournée avec Peter Gabriel [la chanteuse partageait avec l'ex-leader de Genesis le duo magique Don't give up, NDLR]. Elle est passée chez moi et nous avons enregistré une chanson. Je me rappelle qu'après, nous avons bu un thé et que mon trompettiste a essayé de nous apprendre à jouer au Mahjong.

Rikard Wolff est un autre de mes amis chers, l'un des comédiens les plus célèbres de Suède. Je le connais depuis 15 ans. Dans le DVD, nous interprétons ensemble "Cry me a river", un morceau qu'il n'avait jamais chanté. De vieux amis, et de nouvelles expériences.

Le chanteur de folk/blues Eric Bibb, originaire de New York est lui aussi venu à la maison. Il collectionne les chapeaux, comme moi.

Anders Thessing a été très présent aussi, c'est mon photographe préféré. Il buvait du thé, écoutait la musique et envoyait des ondes positives à tout le monde tout en prenant les photos qui figure dans l'édition deluxe CD & DVD.

Comment s'est passé la réorchestration des titres pour le live ?

Nous formons en général un groupe de quatre personnes, moi incluse. Mathias Blomdahl (guitare, percussions, piano et voix), Tomas Hallonsten (piano, orgue Hammond et trompette) et Josef Zackrisson (basse, voix et percussions).

Ce sont trois garçons super créatifs. Nous adorons répéter ensemble et trouver de nouveaux arrangements pour nos chansons avant de partir en tournée. J'aime bien que les arrangements soient aérés. Ma toute petite voix s'exprime mieux si elle a de l'espace. En vraie Suédoise, j'aime aussi entendre le silence dans la musique.

Quelle sera le prochain chapitre ?

Pour la suite, je vais commencer à répéter pour différents festivals européens d'été et à me préparer pour ma tournée française, prévue pour l'automne 2011.

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