Luc Besson : Cet acteur de l'un de ses plus grands films avec qui il est en froid total

Luc Besson, 64 ans, signe son grand retour en tant que réalisateur avec la sortie ce mercredi 27 septembre de son nouveau film, DogMan. Un polar également scénarisé et coproduit par sa meilleure alliée, son épouse Virginie Silla, mère de ses trois derniers enfants - il a également deux filles, Juliette, dont la mère est Anne Parillaud, et Shanna, qu'il a eue avec Maïwenn. La star française écume les plateaux pour faire la promotion de son oeuvre, très sombre, qui raconte l'histoire d'un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l'amour que lui portent ses chiens. Sur le plateau de l'émission Quelle époque, il a réagi sur sa riche carrière et est notamment revenu, sans fard, sur l'un des acteurs de son long métrage désormais culte, Le Grand Bleu.

Léa Salamé a demandé à son invité Luc Besson quelle question il poserait à différents artistes qui ont marqué sa carrière. Elle démarre par une photo de Jean-Marc Barr, alias le plongeur en apnée Jacques Mayol. Si leur collaboration a donné l'un des films les plus marquants du cinéma français des années 1980, le cinéaste ne garde manifestement pas un bon souvenir du comédien mais aussi réalisateur franco-américain. S'il l'avait en face de lui, Luc Besson est catégorique, il ne lui dirait "rien". Pas un mot de plus, il ne souhaite pas s'étendre.

Il faut alors se replonger dans une interview datant de 2018 pour Le Parisien pour lire que Jean-Marc Barr n'a plus de lien avec Luc Besson depuis longtemps : "On s'est perdus de vue, j'essaie de ne pas prendre ce métier au sérieux et j'ai un sens de l'humour un peu poussé. Et celui de Luc est limité... Ça ne fait rien, moi je l'aime toujours mais c'est lui qui n'apprécie pas mon sens de l'humour, c'est tout !" Dans Cinésérie, on découvre plus de détails sur ce qu'il pensait du Grand Bleu, film qu'il n'a jamais réussi à voir entièrement. Il estime qu'il trahit la philosophie de vie et la pratique de l'apnée selon le véritable Jacques Mayol, proposant même à un journaliste cette définition du film de Besson : "c'est l'histoire d'un type confus qui a transféré son homosexualité latente sur un poisson."