
Ce vendredi 21 février 2025, Luc Besson a poussé un coup de gueule sur BFMTV. Le célèbre réalisateur, connu pour ses films comme Le Grand Bleu ou encore Léon, a vu rouge. Sur sa propriété de l’Orne, où il réside, une scène impensable s’est produite le matin même. Des chasseurs ont abattu un cerf qui s'était réfugié devant la maison de sa mère, située sur son domaine.
Si Luc Besson, très ouvert sur ses problèmes de couple, n’était pas présent au moment des faits, sa mère, âgée de 85 ans, a filmé la scène. Malgré ses demandes et l’ordre qu’elle leur aurait donné de quitter les lieux, ils ne seraient partis qu’une fois l’animal tué, bien affaibli par la meute de chiens lancée à ses trousses. "Vous n’avez pas le droit de tirer les cerfs, seulement les biches !" a notamment crié l’octogénaire, en vain.
Si les chasseurs pratiquaient bien leur activité lors du dernier jour de chasse de la saison, ils n’avaient en revanche aucun droit de s’introduire dans une propriété privée. «C’est chez moi, sur ma propriété. Ça fait des années que ça dure. […] Je n’ai rien contre les chasseurs, mais je refuse que l’on chasse chez moi. Je voudrais que les cerfs aient au moins un îlot de sécurité», a déclaré celui qui a mis son île en vente.

En froid avec Jean-Marc Barr, le réalisateur pense surtout à sa mère, contrainte d’assister à ce qu’il qualifie de «boucherie», à quelques pas seulement de l’entrée de sa maison. «Ils sont entrés sur le terrain avec des couteaux de trente ou quarante centimètres et ont massacré l’animal devant ma mère, juste devant sa porte», dénonce-t-il. «Honte à eux», ajoute-t-il, outré, avant d’annoncer son intention de les poursuivre en justice, dénonçant un acte «proprement scandaleux». «Je peux comprendre la chasse, je respecte tout le monde… Mais ça, ce n’est pas de la chasse» termine ainsi l'ex de Maïwenn, très remonté.
Pour rappel, en 2021, la Fédération des chasseurs de l'Orne avait reproché à Luc Besson de laisser les cerfs proliférer sur sa propriété. Selon eux, cette surpopulation aurait causé des dégâts sur les cultures aux alentours. Cependant, n’ayant pu prouver un lien de cause à effet devant la justice, la fédération avait vu sa demande d’indemnisation rejetée.